Les paroles de la chanson
« Zon zon zon »
Colette Renard
Quand je suis dev’nue belle
Quand j’ai pris mes seize ans
J’suis restée demoiselle
Mais j’ai eu des amants.
Z’avaient de bonnes têtes
Ou z’étaient bons garçons
M’emmenaient à la fête
Me chantaient des chansons
Zon... Zon... Zon... froissé mon corsage
Et toutes ces choses qui n’servent à rien
Zon... Zon... Zon... puisque c’est l’usage
Voulu toujours aller plus loin
De la porte à la chambre
Et du fauteuil au lit,
M’ont fait croire en décembre
Au mois de Mai Joli
Mais au p’tit matin blême
Fallait se rhabiller,
Y avait plus de «je t’aime»
Et même plus d’amitié
Zon... Zon... Zon... cueilli tant de roses
Que le jardin s’est défleuri
Zon... Zon... Zon... rien vu de la chose
Z’avaient l’œil sur le paradis
J’ai laissé ma jeunesse
Au bal des quatre vents
Et me v’là la princesse
D’un drôle de bois dormant.
Chez Marie ça s’appelle,
Mais y a pas d’plaque au seuil,
C’est la maison des belles,
La maison «N’a qu’un œil»
Zon... Zon... Zon... c’est toujours les mêmes
Z’avaient qu’une corde à leur violon
Zon... Zon... Zon... besoin qu’on les aime
Ô mes seize ans... où c’est qu’ils sont?
Quand j’ai pris mes seize ans
J’suis restée demoiselle
Mais j’ai eu des amants.
Z’avaient de bonnes têtes
Ou z’étaient bons garçons
M’emmenaient à la fête
Me chantaient des chansons
Zon... Zon... Zon... froissé mon corsage
Et toutes ces choses qui n’servent à rien
Zon... Zon... Zon... puisque c’est l’usage
Voulu toujours aller plus loin
De la porte à la chambre
Et du fauteuil au lit,
M’ont fait croire en décembre
Au mois de Mai Joli
Mais au p’tit matin blême
Fallait se rhabiller,
Y avait plus de «je t’aime»
Et même plus d’amitié
Zon... Zon... Zon... cueilli tant de roses
Que le jardin s’est défleuri
Zon... Zon... Zon... rien vu de la chose
Z’avaient l’œil sur le paradis
J’ai laissé ma jeunesse
Au bal des quatre vents
Et me v’là la princesse
D’un drôle de bois dormant.
Chez Marie ça s’appelle,
Mais y a pas d’plaque au seuil,
C’est la maison des belles,
La maison «N’a qu’un œil»
Zon... Zon... Zon... c’est toujours les mêmes
Z’avaient qu’une corde à leur violon
Zon... Zon... Zon... besoin qu’on les aime
Ô mes seize ans... où c’est qu’ils sont?