Les paroles de la chanson
« Y a-t-il quelqu'un ? »
Serge Reggiani
J’ai rencontré beaucoup de monde
Parlé avec des tas de gens
J’ai cherché pendant mes nuits les plus longues
Ce qui fait courir Pierre, Paul, Jacques et Jean
J’ai vu des cons de première classe
Des âmes damnées, des culs-bénits
En roulant un peu partout ma carcasse
J’ai même croisé de soi-disant génies
Mais je n’ai jamais vu dans ma ronde
Mahomet, Bouddha ou Jésus-Christ
Ni le zéro, ni l’infini
Moi je marche à tâtons dans un trou noir
Y a-t-il quelqu’un... dans ce foutoir?
C’était râpé dès la Genèse
Trop peu de cœur et trop d’esprit
Dès le départ il y a comme un malaise
Un jour ou l’autre nous en paierons le prix
Depuis l’erreur fondamentale
Qu’on ne peut pas nous reprocher
Dans les églises Dieu s’est fait la malle
En nous laissant le coq sur le clocher
Picasso qui a peint la colombe
N’a jamais croisé le Saint-Esprit
Ni le zéro, ni l’infini
Moi je marche à tâtons dans un trou noir
Y a-t-il quelqu’un... dans ce foutoir?
Inquisiteurs ou intégristes
On nous a dégoûtés de Dieu
Pourtant ça s’rait pas bête qu’il existe
On aurait du plaisir à devenir vieux
Pour s’approcher du grand mystère
Du grand portail derrière lequel
Se tient celui qui a lâché la terre
Et qui espère garder sa place au ciel!
A ma mort, si je persiste à vivre
Moi j’entends déjà le premier cri
Que je lancerai à l’infini
En guettant un écho aléatoire
Y a-t-il quelqu’un... dans ce foutoir?
Parlé avec des tas de gens
J’ai cherché pendant mes nuits les plus longues
Ce qui fait courir Pierre, Paul, Jacques et Jean
J’ai vu des cons de première classe
Des âmes damnées, des culs-bénits
En roulant un peu partout ma carcasse
J’ai même croisé de soi-disant génies
Mais je n’ai jamais vu dans ma ronde
Mahomet, Bouddha ou Jésus-Christ
Ni le zéro, ni l’infini
Moi je marche à tâtons dans un trou noir
Y a-t-il quelqu’un... dans ce foutoir?
C’était râpé dès la Genèse
Trop peu de cœur et trop d’esprit
Dès le départ il y a comme un malaise
Un jour ou l’autre nous en paierons le prix
Depuis l’erreur fondamentale
Qu’on ne peut pas nous reprocher
Dans les églises Dieu s’est fait la malle
En nous laissant le coq sur le clocher
Picasso qui a peint la colombe
N’a jamais croisé le Saint-Esprit
Ni le zéro, ni l’infini
Moi je marche à tâtons dans un trou noir
Y a-t-il quelqu’un... dans ce foutoir?
Inquisiteurs ou intégristes
On nous a dégoûtés de Dieu
Pourtant ça s’rait pas bête qu’il existe
On aurait du plaisir à devenir vieux
Pour s’approcher du grand mystère
Du grand portail derrière lequel
Se tient celui qui a lâché la terre
Et qui espère garder sa place au ciel!
A ma mort, si je persiste à vivre
Moi j’entends déjà le premier cri
Que je lancerai à l’infini
En guettant un écho aléatoire
Y a-t-il quelqu’un... dans ce foutoir?