Les paroles de la chanson
« [wi] »
Loco Locass
droite ou gauche au fond, c’est secondaire
du pareil au même, lucides ou solidaires
tous signataires du manifeste des suicidaires
tous dignitaires de la reine d’angleterre
c’est plate, mais y a des frères
au lieu de se battre qui préfèrent
se faire fourrer par en arrière à 4 pattes
c’parce qu’on est pas des spartiates
on a faim d’un destin qui soit ben plus qu’un p’tit pain
on a faim, on a faim pour un faste festin
tu dis qu’c’est du passé, qu’on a déjà eu notre mulligan
ou bien que si ça passait on deviendrait des hooligans
tu nous nies comme si on n’était pas
plus vrais qu’des korrigans
mais dans nos organes on entend : « oui : yes we can! »
il ne suffit plus de survivre
qui m’aime nous suive
sur la place tahir
il n’y aura plus un jour ici sans le dire
nous sommes le peuple et le peuple est libre
oui
t’es-tu tout ouïe?
quand on cause de not’ cause
on est tout ouïe
soit on s’évanouit
soit on s’épanouit
we the people
c’est toi, moi, nous, [wi]!
qu’ont en commun wajdi mouawad, bertrand cantat
le docteur turcotte, zdeno chara?
ce sont tous des boucs émissaires
ce sont tous des paratonnerres
d’une colère sans repère
me répète rapaille clotaire
un dernier sursaut avant de faire le grand saut
c’est sûr c’est ce qu’il nous faut
pour échapper à l’échafaud
faqu’on lâchera pas le morceau, on cessera pas de sitôt
de brandir nos idéaux comme not’ drapeau, bien haut
on est une gang de gladiateurs :
si on gagne pas, on meurt!…
c’est de survie dont il s’agit, c’pas des chichis
on va s’battre jusqu’à la mort
nous les batraciens du nord
avec l’arme de stentor, affronter le confort
langue et liberté sont une seule et même chance
À liberté partielle, pleine et totale absence
assourdissant silence
ce chant n’est pas un champ de compétence
c’est une proclamation d’indépendance
[refrain]
claire ou ambiguë
la question demeure aiguë
Être ou ne pas être?
boire ou non la ciguë?
gagne ou perd on continue
À le crier dans la rue
nous sommes le peuple et le roi est nu
le pays qu’on bâtira sera pas en ticky-tacky
j’t’en passe un papier… à la tiki-taka
on a tout c’qui faut pour faire les frais,
sans faire les frais de l’affaire
le fer est chaud, l’hiver est beau,
moins que le printemps québécois
Épargnés par l’histoire
parvenus au carrefour
il nous faut choisir
entre 2 maux le moins pire :
soit le peuple est dans la rue
soit le peuple est dans la rue, jour et nuit pour la démocratie
iniminimanimo
trois lettres, une syllabe, un mot
qu’on dit avec un sourire
qu’on dit pour ne pas mourir
ce oui là c’est celui-là
qui inscrit un nouveau pays dans wikipédia
[refrain]
du pareil au même, lucides ou solidaires
tous signataires du manifeste des suicidaires
tous dignitaires de la reine d’angleterre
c’est plate, mais y a des frères
au lieu de se battre qui préfèrent
se faire fourrer par en arrière à 4 pattes
c’parce qu’on est pas des spartiates
on a faim d’un destin qui soit ben plus qu’un p’tit pain
on a faim, on a faim pour un faste festin
tu dis qu’c’est du passé, qu’on a déjà eu notre mulligan
ou bien que si ça passait on deviendrait des hooligans
tu nous nies comme si on n’était pas
plus vrais qu’des korrigans
mais dans nos organes on entend : « oui : yes we can! »
il ne suffit plus de survivre
qui m’aime nous suive
sur la place tahir
il n’y aura plus un jour ici sans le dire
nous sommes le peuple et le peuple est libre
oui
t’es-tu tout ouïe?
quand on cause de not’ cause
on est tout ouïe
soit on s’évanouit
soit on s’épanouit
we the people
c’est toi, moi, nous, [wi]!
qu’ont en commun wajdi mouawad, bertrand cantat
le docteur turcotte, zdeno chara?
ce sont tous des boucs émissaires
ce sont tous des paratonnerres
d’une colère sans repère
me répète rapaille clotaire
un dernier sursaut avant de faire le grand saut
c’est sûr c’est ce qu’il nous faut
pour échapper à l’échafaud
faqu’on lâchera pas le morceau, on cessera pas de sitôt
de brandir nos idéaux comme not’ drapeau, bien haut
on est une gang de gladiateurs :
si on gagne pas, on meurt!…
c’est de survie dont il s’agit, c’pas des chichis
on va s’battre jusqu’à la mort
nous les batraciens du nord
avec l’arme de stentor, affronter le confort
langue et liberté sont une seule et même chance
À liberté partielle, pleine et totale absence
assourdissant silence
ce chant n’est pas un champ de compétence
c’est une proclamation d’indépendance
[refrain]
claire ou ambiguë
la question demeure aiguë
Être ou ne pas être?
boire ou non la ciguë?
gagne ou perd on continue
À le crier dans la rue
nous sommes le peuple et le roi est nu
le pays qu’on bâtira sera pas en ticky-tacky
j’t’en passe un papier… à la tiki-taka
on a tout c’qui faut pour faire les frais,
sans faire les frais de l’affaire
le fer est chaud, l’hiver est beau,
moins que le printemps québécois
Épargnés par l’histoire
parvenus au carrefour
il nous faut choisir
entre 2 maux le moins pire :
soit le peuple est dans la rue
soit le peuple est dans la rue, jour et nuit pour la démocratie
iniminimanimo
trois lettres, une syllabe, un mot
qu’on dit avec un sourire
qu’on dit pour ne pas mourir
ce oui là c’est celui-là
qui inscrit un nouveau pays dans wikipédia
[refrain]