Les paroles de la chanson
« Voyage vers vénus »
Francis Blanche
Je t’ai promis de t’emmener
Dans ma fusée te promener
A la recherche d’autres mondes
Nous y voici et pour longtemps
Mais nous aimerons-nous autant
A vingt-cinq mille mètres seconde?
On s’est promis de n’pas s’quitter
Mais il y a la promiscuité
Qu’il faut supporter sans se plaindre
Oui, j’ai la place pour deux coeurs
Mais peut-on vivre un grand bonheur
Dans un aussi petit cylindre?
La pesanteur n’existe plus
Nous voltigeons comme des fétus
Dans d’invraisemblables postures
Ça n’est déjà plus comme avant
Je te retrouve trop souvent
Assise, en pleurs, sur ma figure!
J’aimais te caresser les doigts
Ta main blanche était tout pour moi
Ton pied, ce n’est pas la même chose
Il va falloir s’aimer beaucoup
Car un baiser sur le genou
Me coûte bien des ecchymoses.
Ferme les volets du hublot
Cette lueur qui entre à flots
Et qui nous brûle les paupières
C’est le clair de lune charmant
Qui nous enchantait tellement
Lorsque nous nous aimions sur Terre.
Regarde-le l’astre des nuits
Mais oui, mon amour, c’est bien lui
Rongé de pustules et de glace
Comme un clown blanc décomposé
Dont les boutons ont explosé
Dans une dernière grimace
Je suis hirsute et mal rasé
Toi, tu n’as plus ton teint rosé
Et tu fais bien plus que ton âge
J’en viens même à me demander
Si, ce qui me faisait t’aimer
Ça n’était pas ton maquillage
Voilà trois mois que nous voguons
Dans ce minuscule wagon
C’est déjà bien trop pour deux êtres
Qui rêvaient d’amour infini
Et qui au fond n’ont réussi
Hélas, qu’à trop bien se connaître
Ça y est nous approchons du but
La pesanteur est revenue
Nous voici, comme avant, moins lestes
Dans un instant le terminus
Nous débarquerons sur Vénus
Mais c’est trop tard, on se déteste!
Dans ma fusée te promener
A la recherche d’autres mondes
Nous y voici et pour longtemps
Mais nous aimerons-nous autant
A vingt-cinq mille mètres seconde?
On s’est promis de n’pas s’quitter
Mais il y a la promiscuité
Qu’il faut supporter sans se plaindre
Oui, j’ai la place pour deux coeurs
Mais peut-on vivre un grand bonheur
Dans un aussi petit cylindre?
La pesanteur n’existe plus
Nous voltigeons comme des fétus
Dans d’invraisemblables postures
Ça n’est déjà plus comme avant
Je te retrouve trop souvent
Assise, en pleurs, sur ma figure!
J’aimais te caresser les doigts
Ta main blanche était tout pour moi
Ton pied, ce n’est pas la même chose
Il va falloir s’aimer beaucoup
Car un baiser sur le genou
Me coûte bien des ecchymoses.
Ferme les volets du hublot
Cette lueur qui entre à flots
Et qui nous brûle les paupières
C’est le clair de lune charmant
Qui nous enchantait tellement
Lorsque nous nous aimions sur Terre.
Regarde-le l’astre des nuits
Mais oui, mon amour, c’est bien lui
Rongé de pustules et de glace
Comme un clown blanc décomposé
Dont les boutons ont explosé
Dans une dernière grimace
Je suis hirsute et mal rasé
Toi, tu n’as plus ton teint rosé
Et tu fais bien plus que ton âge
J’en viens même à me demander
Si, ce qui me faisait t’aimer
Ça n’était pas ton maquillage
Voilà trois mois que nous voguons
Dans ce minuscule wagon
C’est déjà bien trop pour deux êtres
Qui rêvaient d’amour infini
Et qui au fond n’ont réussi
Hélas, qu’à trop bien se connaître
Ça y est nous approchons du but
La pesanteur est revenue
Nous voici, comme avant, moins lestes
Dans un instant le terminus
Nous débarquerons sur Vénus
Mais c’est trop tard, on se déteste!