Les paroles de la chanson
« Vous n'aurez pas l'alsace et la lorraine »
Albert Viau
France, à bientôt! Car la sainte espérance
Emplit nos coeurs en te disant adieu
En attendant l’heure de délivrance
Pour l’avenir, nous allons prier Dieu
Nos monuments où flotte leur bannière
Semblent porter le deuil de ton drapeau
France, entends-tu la dernière prière
De tes enfants couchés dans leur tombeau?
{Refrain:}
Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine
Et, malgré vous, nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre cœur, vous ne l’aurez jamais!
Et quoi! Nos fils quitteraient leur chaumière
Et s’en iraient grossir vos régiments
Pour égorger la France, notre mère,
Vous armeriez le bras de ses enfants?
Ah! Vous pouvez leur confier des armes
C’est contre vous qu’elles leur serviront
Le jour où, las de voir couler nos larmes,
Pour nous venger leurs bras se lèveront
{au Refrain}
Ah! Jusqu’au jour où, drapeau tricolore,
Tu flotteras sur nos murs exilés
Frères, étouffons la haine qui dévore
Et fait bondir nos cœurs inconsolés
Mais le grand jour où la France meurtrie
Reformera ses nouveaux bataillons
Au cri sauveur jeté par la Patrie
Hommes, enfants, femmes, nous répondrons
{au Refrain}
Emplit nos coeurs en te disant adieu
En attendant l’heure de délivrance
Pour l’avenir, nous allons prier Dieu
Nos monuments où flotte leur bannière
Semblent porter le deuil de ton drapeau
France, entends-tu la dernière prière
De tes enfants couchés dans leur tombeau?
{Refrain:}
Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine
Et, malgré vous, nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre cœur, vous ne l’aurez jamais!
Et quoi! Nos fils quitteraient leur chaumière
Et s’en iraient grossir vos régiments
Pour égorger la France, notre mère,
Vous armeriez le bras de ses enfants?
Ah! Vous pouvez leur confier des armes
C’est contre vous qu’elles leur serviront
Le jour où, las de voir couler nos larmes,
Pour nous venger leurs bras se lèveront
{au Refrain}
Ah! Jusqu’au jour où, drapeau tricolore,
Tu flotteras sur nos murs exilés
Frères, étouffons la haine qui dévore
Et fait bondir nos cœurs inconsolés
Mais le grand jour où la France meurtrie
Reformera ses nouveaux bataillons
Au cri sauveur jeté par la Patrie
Hommes, enfants, femmes, nous répondrons
{au Refrain}