Les paroles de la chanson
« Vous aviez, ma belle »
Anne Sylvestre
Vous aviez, ma belle,
Les plus beaux mollets du canton
Vous aviez, ma belle,
Les plus beaux jupons
Vous aviez, ma belle,
Les faveurs de tous les garçons
Vous étiez, ma belle,
Leur plus beau fleuron
Pour entrer dans leur confrérie
Il fallait vous avoir
Pendant une journée servie
Et la nuit sans déchoir
Et quand vous entriez en danse
Les jeunes cavaliers
Se disputaient longtemps la chance
De vous faire tourbillonner
Vous aviez, princesse,
Les plus jolis pieds du hameau
Pour botter les fesses
De tous ces lourdauds
Vous aviez, princesse,
Des mains dont la paume et le dos
Donnaient des caresses
Fraîches comme l’eau
On vous connaissait à la ronde
Et l’on venait de loin
Pour admirer votre façon de
Passer de main en main
Pourtant ce qui arrive aux filles
Vous arrivait aussi
Chargée de nombreuse famille
Vous recherchiez en vain le mari
Vous avez, ma belle,
Les plus beaux enfants du canton
Belle ribambelle
Portant votre nom
Peut-être, ma belle,
Avez-vous encore l’intention Vous avez
D’agrandir, ma belle,
Votre collection
Mais je crois pourtant que les hommes
Pourraient bientôt manquer
Et surtout pour qui en consomme
Autant dans une année
Ne craignez pas qu’on vous accable
Ne craignez pas non plus
Qu’on vous refuse notre table
Quant au lit, c’est déjà résolu
Vous eûtes, cousine,
Tous les plus beaux gars du pays
Devenus, cousine,
De forts bons maris
C’lui de Valentine
C’lui de Rose et c’lui de Julie
C’lui de Joséphine
Et le mien, pardi!
Vos enfants ont des petits frères
Au sein de nos foyers
Faudrait être bien rancunière
Pour pas les y inviter
Car nous ne vous en voulons mie
Nous l’avons pas volé
Quand vous étiez la plus jolie
N’avons rien fait pour vous ressembler
Nous étions, ma belle,
Déjà bêtes et nous le restons
Vous êtes si belle
Que nous vous aimons
Restez-le, ma belle,
Et jamais nous ne changerons
Si vous restez belle
Bêtes nous resterons
Les plus beaux mollets du canton
Vous aviez, ma belle,
Les plus beaux jupons
Vous aviez, ma belle,
Les faveurs de tous les garçons
Vous étiez, ma belle,
Leur plus beau fleuron
Pour entrer dans leur confrérie
Il fallait vous avoir
Pendant une journée servie
Et la nuit sans déchoir
Et quand vous entriez en danse
Les jeunes cavaliers
Se disputaient longtemps la chance
De vous faire tourbillonner
Vous aviez, princesse,
Les plus jolis pieds du hameau
Pour botter les fesses
De tous ces lourdauds
Vous aviez, princesse,
Des mains dont la paume et le dos
Donnaient des caresses
Fraîches comme l’eau
On vous connaissait à la ronde
Et l’on venait de loin
Pour admirer votre façon de
Passer de main en main
Pourtant ce qui arrive aux filles
Vous arrivait aussi
Chargée de nombreuse famille
Vous recherchiez en vain le mari
Vous avez, ma belle,
Les plus beaux enfants du canton
Belle ribambelle
Portant votre nom
Peut-être, ma belle,
Avez-vous encore l’intention Vous avez
D’agrandir, ma belle,
Votre collection
Mais je crois pourtant que les hommes
Pourraient bientôt manquer
Et surtout pour qui en consomme
Autant dans une année
Ne craignez pas qu’on vous accable
Ne craignez pas non plus
Qu’on vous refuse notre table
Quant au lit, c’est déjà résolu
Vous eûtes, cousine,
Tous les plus beaux gars du pays
Devenus, cousine,
De forts bons maris
C’lui de Valentine
C’lui de Rose et c’lui de Julie
C’lui de Joséphine
Et le mien, pardi!
Vos enfants ont des petits frères
Au sein de nos foyers
Faudrait être bien rancunière
Pour pas les y inviter
Car nous ne vous en voulons mie
Nous l’avons pas volé
Quand vous étiez la plus jolie
N’avons rien fait pour vous ressembler
Nous étions, ma belle,
Déjà bêtes et nous le restons
Vous êtes si belle
Que nous vous aimons
Restez-le, ma belle,
Et jamais nous ne changerons
Si vous restez belle
Bêtes nous resterons