Les paroles de la chanson
« Voisin, d'où venait ce grand bruit »
Jacques Douai
Voisin, d’où venait ce grand bruit,
Qui m’a réveillé cette nuit?
Et tous ceux de mon voisinage.
Vraiment j’étais bien en courroux
D’entendre par tout le village :
Sus, sus, bergers,
Sus, sus, bergers réveillez vous,
Sus, sus, bergers réveillez vous.
Voyons que l’âne, sais-tu pas,
Qu’un Dieu vient de naître ici-bas,
Qu’Il est couché dans une étable.
Les anges nous l’ont fait savoir,
Un cette fois si délectable.
Qu’on entendait,
Qu’on entendait hier au soir.
Qu’on entendait hier au soir.
Ce bruit passait de plus en plus,
Il criait comme des perdus,
C’est trop d’un remis qu’on se réveille.
Il répètait toujours cela:
Bergers venez voir la merveille,
Et vos troupeaux,
Et vos troupeaux laissez-les là.
Et vos troupeaux laissez-les là.
À l’oncle âne tout plut,
Bien ça dorait ce qui Jésu,
Qui se réduit dans une grange.
Il n’a ni couche, ni berceau,
Et dans cet homme misère et étrange,
Tu le verra,
Tu le verra rien n’est si beau.
Tu le verra rien n’est si beau.
Qui m’a réveillé cette nuit?
Et tous ceux de mon voisinage.
Vraiment j’étais bien en courroux
D’entendre par tout le village :
Sus, sus, bergers,
Sus, sus, bergers réveillez vous,
Sus, sus, bergers réveillez vous.
Voyons que l’âne, sais-tu pas,
Qu’un Dieu vient de naître ici-bas,
Qu’Il est couché dans une étable.
Les anges nous l’ont fait savoir,
Un cette fois si délectable.
Qu’on entendait,
Qu’on entendait hier au soir.
Qu’on entendait hier au soir.
Ce bruit passait de plus en plus,
Il criait comme des perdus,
C’est trop d’un remis qu’on se réveille.
Il répètait toujours cela:
Bergers venez voir la merveille,
Et vos troupeaux,
Et vos troupeaux laissez-les là.
Et vos troupeaux laissez-les là.
À l’oncle âne tout plut,
Bien ça dorait ce qui Jésu,
Qui se réduit dans une grange.
Il n’a ni couche, ni berceau,
Et dans cet homme misère et étrange,
Tu le verra,
Tu le verra rien n’est si beau.
Tu le verra rien n’est si beau.