Les paroles de la chanson
« Voilà »
Niobé
Voilà, il est revenu
Il est entré par la fenêtre
Il est tout pouilleux tout cul nu
Comme un enfant qui vient de naître
Tombé d’un train d’atterrissage
Du fin fond bâché d’un camion
D’un bateau bravant les naufrages
Il voudrait rester pour de bon
Voilà, il en est revenu
Des peurs, des dangers, des famines
Des guerres oubliées ou perdues
Où chaque matin l’assassine
Des camps de réfugiés lointains
De déserts, de terres inondables
Où seul le désir de fuir loin
Rend chaque journée supportable
Je n’lèv’rai pas la tête
Je n’dirai pas qui je suis
Pour qu’si quelqu’un m’arrête
On n’m’renvoie pas d’ici
Chez moi comme chez vous autres
Le monde court à nos pertes
Je n’demande rien d’autre :
Que les portes restent ouvertes
Mais voilà, il est revenu
Qu’est-ce qu’on dit, comment t’on en parle?
Si j’dis d’lui qu’il est un intrus
C’est l’monde que j’refuse à ma table
Le jour on s’cotise, s’apitoie
La nuit on blinde les frontières
Un mur par ci, un mur par là
Et c’est moi le garde-barrière
Voilà, tu es revenu
Entre ici comme dans un moulin
Bois de ce bon vin que j’ai bu
Et mange pour apaiser ta faim
Nos deux vies sont un seul miracle
Nos enfants pourraient bien s’aimer
Si c’est à toi que l’on s’attaque
Lors c’est à moi de le chanter
Je veux lever la tête
Je veux dire qui je suis
Pour qu’si quelqu’un l’arrête
On l’renvoie pas d’ici
Chez moi comme chez bien d’autres
Le monde couvre ses pertes
Je demande qu’entre autres
Les portes restent ouvertes
Il est entré par la fenêtre
Il est tout pouilleux tout cul nu
Comme un enfant qui vient de naître
Tombé d’un train d’atterrissage
Du fin fond bâché d’un camion
D’un bateau bravant les naufrages
Il voudrait rester pour de bon
Voilà, il en est revenu
Des peurs, des dangers, des famines
Des guerres oubliées ou perdues
Où chaque matin l’assassine
Des camps de réfugiés lointains
De déserts, de terres inondables
Où seul le désir de fuir loin
Rend chaque journée supportable
Je n’lèv’rai pas la tête
Je n’dirai pas qui je suis
Pour qu’si quelqu’un m’arrête
On n’m’renvoie pas d’ici
Chez moi comme chez vous autres
Le monde court à nos pertes
Je n’demande rien d’autre :
Que les portes restent ouvertes
Mais voilà, il est revenu
Qu’est-ce qu’on dit, comment t’on en parle?
Si j’dis d’lui qu’il est un intrus
C’est l’monde que j’refuse à ma table
Le jour on s’cotise, s’apitoie
La nuit on blinde les frontières
Un mur par ci, un mur par là
Et c’est moi le garde-barrière
Voilà, tu es revenu
Entre ici comme dans un moulin
Bois de ce bon vin que j’ai bu
Et mange pour apaiser ta faim
Nos deux vies sont un seul miracle
Nos enfants pourraient bien s’aimer
Si c’est à toi que l’on s’attaque
Lors c’est à moi de le chanter
Je veux lever la tête
Je veux dire qui je suis
Pour qu’si quelqu’un l’arrête
On l’renvoie pas d’ici
Chez moi comme chez bien d’autres
Le monde couvre ses pertes
Je demande qu’entre autres
Les portes restent ouvertes