Les paroles de la chanson
« Vieillir c'est souffrir »
Lionel Parent
Quand on vieillit, on retourne en enfance
Avec un rien, on rit, on fait joujou
Et des fois même, ça tourne à la démence
Et l’on s’entend chaque jour appeler "vieux fou"
Vieux fou, c’est vrai, mais vrai qu’on nous pardonne
Nos cheveux blancs devraient nous protéger
Oui, car sous les insultes notre vieille âme frissonne
Et puis, et puis l’on pleure au lieu de se venger
Vieillir, vieillir, oui, c’est souffrir
Quand on vieillit et qu’on a d’ la richesse
Par tous les siens on entend des doux mots
Vos héritiers vous prodiguent des caresses
Mais n’ont qu’un rêve : vous conduire au tombeau
L’on sent très bien leurs paroles hypocrites
Serment d’amour qui sent la trahison
Je vous aime grand-père (mais crève donc bien vite)
Et cela vous tue comme des gouttes de poison
Vieillir, vieillir, oui, c’est souffrir
Quand on vieillit et qu’on n’a pas d’ fortune
Afin d’ manger, il faut courber le front
Il faut subir, ô terrible infortune,
De tous les siens, chaque jour, les affronts
À chaque morceau il y a un reproche
T’as l’ droit d’ te taire, on te donne ta pâtée
Comme un pauv’ chien battu, tu baisses ta pauvre caboche
Tu leur demandes pardon comme si t’avais fauté
Vieillir, vieillir, oui, c’est souffrir
Avec un rien, on rit, on fait joujou
Et des fois même, ça tourne à la démence
Et l’on s’entend chaque jour appeler "vieux fou"
Vieux fou, c’est vrai, mais vrai qu’on nous pardonne
Nos cheveux blancs devraient nous protéger
Oui, car sous les insultes notre vieille âme frissonne
Et puis, et puis l’on pleure au lieu de se venger
Vieillir, vieillir, oui, c’est souffrir
Quand on vieillit et qu’on a d’ la richesse
Par tous les siens on entend des doux mots
Vos héritiers vous prodiguent des caresses
Mais n’ont qu’un rêve : vous conduire au tombeau
L’on sent très bien leurs paroles hypocrites
Serment d’amour qui sent la trahison
Je vous aime grand-père (mais crève donc bien vite)
Et cela vous tue comme des gouttes de poison
Vieillir, vieillir, oui, c’est souffrir
Quand on vieillit et qu’on n’a pas d’ fortune
Afin d’ manger, il faut courber le front
Il faut subir, ô terrible infortune,
De tous les siens, chaque jour, les affronts
À chaque morceau il y a un reproche
T’as l’ droit d’ te taire, on te donne ta pâtée
Comme un pauv’ chien battu, tu baisses ta pauvre caboche
Tu leur demandes pardon comme si t’avais fauté
Vieillir, vieillir, oui, c’est souffrir