Les paroles de la chanson
« Vieille branche »
Klub Des Loosers
Je suis vivant
Bizarrement même les branches n’arrivent plus à me supporter
Elle a fait comme l’amour, en trois secondes elle s’est cassée
Et j’ai l’air con la corde au cou, le cul par terre, super
Moi qui voulais me foutre en l’air, j’aurais mieux faire de me défenestrer
Mais je retire la corde comme un cordon ombilical
C’est une seconde naissance, j’ai buté mon adolescence
Ça se fête, j’allume une clope, comme un condamné à vivre
Jette des pierres aux corbeaux pour qu’ils évitent de me suivre
La mort et moi on n’a pas la même heure, apparemment j’avance un peu
Et je n’ai qu’à tendre le bras pour la traîner par les cheveux
Mais elle a peur, se cache, dans cette forêt il y’a trop d’arbres
Donc je devrais attendre un peu pour graver mon nom dans le marbre
Je me casse, salut la vie, je suis revenu prendre du sursis
Tout droit sorti d’une très longue peine comme si l’ado avait parlé
Je n’avais pas laissé de lettre, il y a des choses qu’on n’explique pas
L’au-delà attendra, je suis en retard pour le repas
Et je n’ai pas sorti la poubelle, mes parents gueulent moi je souris
Connais le prix d’une concession, ils ont fait des économies
Un fils sympa qui se ressert en parlant de sa journée
Aujourd’hui il faisait beau je suis allé me promener
Dans les bois j’ai laissé mes fantômes, y reviendrai pour un jogging
En général les meurtriers reviennent sur les lieux de leurs crimes
On croit d’abord au Père Noël puis aux orgasmes dans les pornos
Le jour où on ne croit plus en rien, c’est qu’on a fini d’être ado
Plus rien ne reste, tout passe à part quelques photos de classe
Des feuilles de cours où dans la marge tous les numéros sont datés
A quoi sert de se rappeler? Aucun d’eux n’est plus attribué
Qu’es-tu devenue toi qui nous faisais tous bander dans l’amphi
Avais-tu bien reçu mes fleurs, tu ne m’as jamais dit merci
Tu dois maintenant être maman et j’imagine tes vergetures
Ton joli corps devenu plus flasque même si ton mari te rassure
C’est à son tour de se lever car tu as crû entendre pleurer
Et vous faites un peu moins l’amour car au boulot tu es stressée
Je ne connaitrai jamais la tête que tu fais le matin
Chaque coup d’oeil à ma montre te situe un peu plus loin
Demain et puis après, au bout du compte, ça ne fait rien
Dans la poussette cette chose affreuse c’est tout l’espace qui nous sépare
Pour être honnête à l’époque, il était déjà trop tard
Bizarrement même les branches n’arrivent plus à me supporter
Elle a fait comme l’amour, en trois secondes elle s’est cassée
Et j’ai l’air con la corde au cou, le cul par terre, super
Moi qui voulais me foutre en l’air, j’aurais mieux faire de me défenestrer
Mais je retire la corde comme un cordon ombilical
C’est une seconde naissance, j’ai buté mon adolescence
Ça se fête, j’allume une clope, comme un condamné à vivre
Jette des pierres aux corbeaux pour qu’ils évitent de me suivre
La mort et moi on n’a pas la même heure, apparemment j’avance un peu
Et je n’ai qu’à tendre le bras pour la traîner par les cheveux
Mais elle a peur, se cache, dans cette forêt il y’a trop d’arbres
Donc je devrais attendre un peu pour graver mon nom dans le marbre
Je me casse, salut la vie, je suis revenu prendre du sursis
Tout droit sorti d’une très longue peine comme si l’ado avait parlé
Je n’avais pas laissé de lettre, il y a des choses qu’on n’explique pas
L’au-delà attendra, je suis en retard pour le repas
Et je n’ai pas sorti la poubelle, mes parents gueulent moi je souris
Connais le prix d’une concession, ils ont fait des économies
Un fils sympa qui se ressert en parlant de sa journée
Aujourd’hui il faisait beau je suis allé me promener
Dans les bois j’ai laissé mes fantômes, y reviendrai pour un jogging
En général les meurtriers reviennent sur les lieux de leurs crimes
On croit d’abord au Père Noël puis aux orgasmes dans les pornos
Le jour où on ne croit plus en rien, c’est qu’on a fini d’être ado
Plus rien ne reste, tout passe à part quelques photos de classe
Des feuilles de cours où dans la marge tous les numéros sont datés
A quoi sert de se rappeler? Aucun d’eux n’est plus attribué
Qu’es-tu devenue toi qui nous faisais tous bander dans l’amphi
Avais-tu bien reçu mes fleurs, tu ne m’as jamais dit merci
Tu dois maintenant être maman et j’imagine tes vergetures
Ton joli corps devenu plus flasque même si ton mari te rassure
C’est à son tour de se lever car tu as crû entendre pleurer
Et vous faites un peu moins l’amour car au boulot tu es stressée
Je ne connaitrai jamais la tête que tu fais le matin
Chaque coup d’oeil à ma montre te situe un peu plus loin
Demain et puis après, au bout du compte, ça ne fait rien
Dans la poussette cette chose affreuse c’est tout l’espace qui nous sépare
Pour être honnête à l’époque, il était déjà trop tard