Les paroles de la chanson
« Verdun! on ne passe pas! »
Adolphe Bérard
Un aigle noir a plané sur la ville
Il a juré d’être victorieux
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux
Mais tout à coup, le coq gaulois claironne
"Cocorico, debout petits soldats!
Le soleil luit, partout le canon tonne
Jeunes héros, voici les grands combats!"
{Refrain:}
Et Verdun la victorieuse
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse
Halte-là! On ne passe pas!
Plus de morgue, plus d’arrogance
Fuyez, barbares et laquais!
C’est ici la porte de France
Et vous ne passerez jamais!
Les ennemis s’avancent avec rage
Énorme flot d’un vivant océan
Semant la mort partout sur son passage
Ivre de bruit, de carnage et de sang
Ils vont passer quand, relevant la tête,
Un officier dans un suprême effort
Quoique mourant crie "À la baïonnette!
Hardi les gars, debout! Debout les morts!"
{au Refrain}
Mais nos enfants dans un élan sublime
Se sont dressés et bientôt l’aigle noir
La rage au cœur, impuissant en son crime
Vit disparaître son suprême espoir
Les vils corbeaux devant l’âme française
Tombent, sanglants, c’est le dernier combat
Pendant que nous chantons la Marseillaise
Les assassins fuient devant les soldats
{au Refrain}
Il a juré d’être victorieux
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux
Mais tout à coup, le coq gaulois claironne
"Cocorico, debout petits soldats!
Le soleil luit, partout le canon tonne
Jeunes héros, voici les grands combats!"
{Refrain:}
Et Verdun la victorieuse
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse
Halte-là! On ne passe pas!
Plus de morgue, plus d’arrogance
Fuyez, barbares et laquais!
C’est ici la porte de France
Et vous ne passerez jamais!
Les ennemis s’avancent avec rage
Énorme flot d’un vivant océan
Semant la mort partout sur son passage
Ivre de bruit, de carnage et de sang
Ils vont passer quand, relevant la tête,
Un officier dans un suprême effort
Quoique mourant crie "À la baïonnette!
Hardi les gars, debout! Debout les morts!"
{au Refrain}
Mais nos enfants dans un élan sublime
Se sont dressés et bientôt l’aigle noir
La rage au cœur, impuissant en son crime
Vit disparaître son suprême espoir
Les vils corbeaux devant l’âme française
Tombent, sanglants, c’est le dernier combat
Pendant que nous chantons la Marseillaise
Les assassins fuient devant les soldats
{au Refrain}