Les paroles de la chanson
« Van gogh »
Michèle Arnaud
Il doutait d’être un grand artiste
Et, l’angoisse au cœur, il peignait
Des tournesols, des maisons tristes
De tournoyants soirs étoilés
Et des enfants naïfs et laids
Un univers fait de grimaces
Les cyprès, les ciels provençaux
La route où nul bonheur ne passe
Les blés sous les vols des corbeaux
Tout flamboyait dans ses tableaux
Ce pauvre dieu de pauvres diables
Pourchassé par tous les gamins
S’en allait seul et misérable
Quand le miracle avait pris fin
Jamais, jamais aucune femme
Même un seul jour ne l’a aimé
L’amour que cœur et corps réclament
Aux filles des rues, il l’achetait
Et quand un peu d’argent lui restait
Jusqu’au soir où, fou de misère,
Vincent Van Gogh s’est suicidé
Par dénuement, ce milliardaire
Qui voit de son éternité
Les prix de ses tableaux flamber
Ce pauvre dieu de pauvres diables
Pourchassé par tous les gamins
Est parti seul et misérable
Lorsque le miracle a pris fin
Mais en peignant ses incendies
Van Gogh sans amour et sans pain
A-t-il ou non gâché sa vie
Pour rien?
Et, l’angoisse au cœur, il peignait
Des tournesols, des maisons tristes
De tournoyants soirs étoilés
Et des enfants naïfs et laids
Un univers fait de grimaces
Les cyprès, les ciels provençaux
La route où nul bonheur ne passe
Les blés sous les vols des corbeaux
Tout flamboyait dans ses tableaux
Ce pauvre dieu de pauvres diables
Pourchassé par tous les gamins
S’en allait seul et misérable
Quand le miracle avait pris fin
Jamais, jamais aucune femme
Même un seul jour ne l’a aimé
L’amour que cœur et corps réclament
Aux filles des rues, il l’achetait
Et quand un peu d’argent lui restait
Jusqu’au soir où, fou de misère,
Vincent Van Gogh s’est suicidé
Par dénuement, ce milliardaire
Qui voit de son éternité
Les prix de ses tableaux flamber
Ce pauvre dieu de pauvres diables
Pourchassé par tous les gamins
Est parti seul et misérable
Lorsque le miracle a pris fin
Mais en peignant ses incendies
Van Gogh sans amour et sans pain
A-t-il ou non gâché sa vie
Pour rien?