Les paroles de la chanson
« Valse marine »
Anne Sylvestre
J’ai le souvenir d’une nuit sans lune
Où nous effeuillâmes quelques goémons
Où nous nous promîmes, et non pour des prunes
Amour éternel, merveilles et monts
Amours maritimes et volontiers rustres
Dont le vent du large accroît l’appétit
Hélas! Ce n’étaient qu’ des amours lacustres
Vous aviez, mon cher, cœur sur pilotis {x2}
Si je vous déçus, vous-même y perdîtes
Le peu de respect que j’éprouvais pour
Votre délicieux air de troglodyte
Et votre passion pour le mot toujours
Vous m’auriez aimée, je crois, châtelaine
Je portais des bottes et ça n’allait pas
La mer encerclait, poétique et vaine
Nos pieds. C’était beau, mais un peu trop froid
Oh, oui! C’était beau, mais un peu trop froid
J’ai le souvenir d’une nuit exquise
Où, je dois le dire, rien ne se passa
Fut-ce mon silence ou votre bêtise?
Mais la faute à qui, mais la faute à quoi?
Mordez-vous les doigts, page, mon beau page
J’ai su rattraper tout ce temps perdu
Pourtant, je me dis qu’au lieu d’un lit-cage
Il eût été doux d’essayer la plage
Le sable et les vagues, nous aurions bien dû
Le vent et la lune, oui, nous aurions dû
Mais, mais l’aurions-nous pu?
Où nous effeuillâmes quelques goémons
Où nous nous promîmes, et non pour des prunes
Amour éternel, merveilles et monts
Amours maritimes et volontiers rustres
Dont le vent du large accroît l’appétit
Hélas! Ce n’étaient qu’ des amours lacustres
Vous aviez, mon cher, cœur sur pilotis {x2}
Si je vous déçus, vous-même y perdîtes
Le peu de respect que j’éprouvais pour
Votre délicieux air de troglodyte
Et votre passion pour le mot toujours
Vous m’auriez aimée, je crois, châtelaine
Je portais des bottes et ça n’allait pas
La mer encerclait, poétique et vaine
Nos pieds. C’était beau, mais un peu trop froid
Oh, oui! C’était beau, mais un peu trop froid
J’ai le souvenir d’une nuit exquise
Où, je dois le dire, rien ne se passa
Fut-ce mon silence ou votre bêtise?
Mais la faute à qui, mais la faute à quoi?
Mordez-vous les doigts, page, mon beau page
J’ai su rattraper tout ce temps perdu
Pourtant, je me dis qu’au lieu d’un lit-cage
Il eût été doux d’essayer la plage
Le sable et les vagues, nous aurions bien dû
Le vent et la lune, oui, nous aurions dû
Mais, mais l’aurions-nous pu?