Les paroles de la chanson
« V. maiakovski »
Michèle Bernard
Portes ouvertes sur l’avenir
On vogue à des années-lumière
Dans tes poèmes, tes délires
Tu gueulais pour la Terre entière
La neige est tombée sur le monde
Étouffant les cris et les pas
Et ta voix qui n’en revient pas
Je l’imagine encore qui gronde
{Refrain:}
Sur la buée de la fenêtre
J’ dessine la tête de Vladimir
C’est un poète
Qui rêvait de roses nouvelles
Qu’on inventerait, qu’on inventerait
L’avenir n’est pas venu tout seul
Le vieux monde ne dort que d’un œil
Comme le chat sur le fauteuil
Le bon Dieu et ses employés
Se mêlent encore de nos affaires
Nos vieilles morales ridées
Ravalent leur face de pierre
Ces machines, tu te souviens,
Qui promettaient la délivrance
Elles n’ont jamais changé de main
Jamais ralenti la cadence
{au Refrain}
L’avenir est venu trop tôt
Enfoncé comme un vieux chapeau
Le vieux monde nous colle à la peau
L’embonpoint nous gagne la tête
Et recroqueville les rêves
Qui s’en vont prendre leur retraite
On cherche le repos, la trêve
Les couvertures et les caresses,
Tu sais, nous sont encore comptées
Et la justice et la tendresse
Restent toujours à inventer
{au Refrain}
Vladimir, petit frère, tu vois
Le vieux monde pèse de tout son poids
Comme la neige sur le toit
On vogue à des années-lumière
Dans tes poèmes, tes délires
Tu gueulais pour la Terre entière
La neige est tombée sur le monde
Étouffant les cris et les pas
Et ta voix qui n’en revient pas
Je l’imagine encore qui gronde
{Refrain:}
Sur la buée de la fenêtre
J’ dessine la tête de Vladimir
C’est un poète
Qui rêvait de roses nouvelles
Qu’on inventerait, qu’on inventerait
L’avenir n’est pas venu tout seul
Le vieux monde ne dort que d’un œil
Comme le chat sur le fauteuil
Le bon Dieu et ses employés
Se mêlent encore de nos affaires
Nos vieilles morales ridées
Ravalent leur face de pierre
Ces machines, tu te souviens,
Qui promettaient la délivrance
Elles n’ont jamais changé de main
Jamais ralenti la cadence
{au Refrain}
L’avenir est venu trop tôt
Enfoncé comme un vieux chapeau
Le vieux monde nous colle à la peau
L’embonpoint nous gagne la tête
Et recroqueville les rêves
Qui s’en vont prendre leur retraite
On cherche le repos, la trêve
Les couvertures et les caresses,
Tu sais, nous sont encore comptées
Et la justice et la tendresse
Restent toujours à inventer
{au Refrain}
Vladimir, petit frère, tu vois
Le vieux monde pèse de tout son poids
Comme la neige sur le toit