Les paroles de la chanson
« Une ville »
François Béranger
Construis dans ta tête une ville
Dans la chaude torpeur d’un été
Les robes de coton des filles
Leurs tresses nattées de fleurs coupées
En riant, elles fuient les garçons
Des jardins, viennent des flonflons
Construis dans ta tête une ville
Dans la chaude torpeur d’un été
Le soir, aux terrasses, le vin brille
La nuit prend tout, sérénité
Elle fait lever une rumeur
Berce les cœurs, marque les heures
Dans les cheveux blonds d’une fille
La main qui caressait s’arrête
On se dit : Non c’est impossible!
Et pourtant oui, ça vient, c’est là!
C’est gros, c’est noir, ça hurle, ça crache
C’est chenillé, armé, blindé
C’est surmonté d’un fort canon
Et de plusieurs gueules casquées
Ferme les yeux et vois la ville
Au matin blême et déprimé
Le sang qui passe du rouge au noir
Séchant sur les rues labourées
Maisons éventrées et fumantes
Stupeur, colère, haine cachée
Ferme les yeux, entends la ville
D’abord elle pleure puis se reprend
Et s’interroge : pourquoi comment?
Qu’avons-nous fait? Pourquoi ce viol?
Et qui sont-ils tous ces truands?
Injures, pavés, arbres coupés
Les gars, les filles, les vieux, les jeunes
Font une ronde qui rend fous
Tous les guignols à cheveux ras
Qui ne comprennent vraiment pas
Le monde entier, d’abord crédule,
En reste assis sur son p’tit cul
Eh oui, ça y est, c’est arrivé
Les cosaques ont été défaits
Construis dans ta tête une ville
Dans la chaude torpeur d’un été
Faut jamais se réjouir trop tôt
Les cosaques reviendront bientôt
{x2:}
Et si demain c’était ta ville
Mieux vaut ne dormir qu’à moitié
Dans la chaude torpeur d’un été
Les robes de coton des filles
Leurs tresses nattées de fleurs coupées
En riant, elles fuient les garçons
Des jardins, viennent des flonflons
Construis dans ta tête une ville
Dans la chaude torpeur d’un été
Le soir, aux terrasses, le vin brille
La nuit prend tout, sérénité
Elle fait lever une rumeur
Berce les cœurs, marque les heures
Dans les cheveux blonds d’une fille
La main qui caressait s’arrête
On se dit : Non c’est impossible!
Et pourtant oui, ça vient, c’est là!
C’est gros, c’est noir, ça hurle, ça crache
C’est chenillé, armé, blindé
C’est surmonté d’un fort canon
Et de plusieurs gueules casquées
Ferme les yeux et vois la ville
Au matin blême et déprimé
Le sang qui passe du rouge au noir
Séchant sur les rues labourées
Maisons éventrées et fumantes
Stupeur, colère, haine cachée
Ferme les yeux, entends la ville
D’abord elle pleure puis se reprend
Et s’interroge : pourquoi comment?
Qu’avons-nous fait? Pourquoi ce viol?
Et qui sont-ils tous ces truands?
Injures, pavés, arbres coupés
Les gars, les filles, les vieux, les jeunes
Font une ronde qui rend fous
Tous les guignols à cheveux ras
Qui ne comprennent vraiment pas
Le monde entier, d’abord crédule,
En reste assis sur son p’tit cul
Eh oui, ça y est, c’est arrivé
Les cosaques ont été défaits
Construis dans ta tête une ville
Dans la chaude torpeur d’un été
Faut jamais se réjouir trop tôt
Les cosaques reviendront bientôt
{x2:}
Et si demain c’était ta ville
Mieux vaut ne dormir qu’à moitié