Les paroles de la chanson
« Une vie basses calories »
Serge Lama
Tu as mis mon coeur en bouteille,
Mon voilier ne voguera plus
Marius a regagné Marseille,
Fanny l’a eu
Le long des quais, mon eau clapote
L’aventure est endimanchée
Entre l’anis et la belote, tu as gagné,
C’est une histoire banale en somme,
La vie d’une femme et d’un homme,
Une vie qui a plus que de la mémoire,
Qui a plus d’avenir et pas d’histoire
Une vie basses calories,
Une vie sans vie, sans pain, sans sel,
Sans moi, sans elle.
A table, les enfants, à table!
Les géraniums sur le balcon,
Le petit potager minable,
Une vie con, je dérive vers la retraite
Que je prendrai à soixante ans,
Au bout d’une existence honnête,
Papa, maman.
C’est une histoire banale, en somme,
J’attends plus devant le téléphone,
Je frémis plus quand j’entends ton pas,
Je me sens tout seul
Mais je ne t’attends pas
Une vie basses calories,
Une vie sans vie, sans vin, sans sucre,
Sans joie, sans lutte.
Dans l’armoire, la vieille valoche,
Celle qui a usé son dos
Dans les quartiers plus ou moins moches,
Dans des bistrots maintenant velours et moquette,
Télé couleur et grande auto,
Quand hier encore, nu-pieds, nu-tête à Colombo.
C’est une histoire banale en somme,
On vit toute l’année en automne,
Plus d’aventure quand tu te mets nue,
Ton corps est beau, je ne le vois plus,
Les jeux sont faits, il y a eu maldonne,
Y a plus personne ni dans mon lit, ni dans ma vie,
On vit séparés sans le savoir,
On fait coeur à part.
Mon voilier ne voguera plus
Marius a regagné Marseille,
Fanny l’a eu
Le long des quais, mon eau clapote
L’aventure est endimanchée
Entre l’anis et la belote, tu as gagné,
C’est une histoire banale en somme,
La vie d’une femme et d’un homme,
Une vie qui a plus que de la mémoire,
Qui a plus d’avenir et pas d’histoire
Une vie basses calories,
Une vie sans vie, sans pain, sans sel,
Sans moi, sans elle.
A table, les enfants, à table!
Les géraniums sur le balcon,
Le petit potager minable,
Une vie con, je dérive vers la retraite
Que je prendrai à soixante ans,
Au bout d’une existence honnête,
Papa, maman.
C’est une histoire banale, en somme,
J’attends plus devant le téléphone,
Je frémis plus quand j’entends ton pas,
Je me sens tout seul
Mais je ne t’attends pas
Une vie basses calories,
Une vie sans vie, sans vin, sans sucre,
Sans joie, sans lutte.
Dans l’armoire, la vieille valoche,
Celle qui a usé son dos
Dans les quartiers plus ou moins moches,
Dans des bistrots maintenant velours et moquette,
Télé couleur et grande auto,
Quand hier encore, nu-pieds, nu-tête à Colombo.
C’est une histoire banale en somme,
On vit toute l’année en automne,
Plus d’aventure quand tu te mets nue,
Ton corps est beau, je ne le vois plus,
Les jeux sont faits, il y a eu maldonne,
Y a plus personne ni dans mon lit, ni dans ma vie,
On vit séparés sans le savoir,
On fait coeur à part.