Les paroles de la chanson
« Une vache sur un mur »
Charles Trenet
Une vache sur un mur
Qui rumine du pain dur.
Rumini, rumina,
Lève la queue et puis s’en va.
Un oiseau sur une ardoise
Qui mangeait quelques framboises.
Les mangei, les mangea
Et ne laissa rien au chat.
Un matou sur une table
Qui écoutait la radio
L’écoutait par ses moustaches
En clignant ses yeux de feu.
Moustachi, moustacha,
Lève la queue et se fâcha.
Une puce dans mon lit
Me réveille cette nuit.
Moi les yeux que j’écarquille
Elle avec ses deux béquilles.
Béquilli, béquilla,
Bégaya et me piqua.
Un poète dans le ciel
Se prenait pour l’éternel.
Éterni, éterna,
Sur un nuage éternua.
Le monde fut renversé.
La lune s’était cassée.
Il y avait des souris vertes
Qui annonçaient la découverte.
On les crut, on les croit.
Moi j’ai cru qu’elles étaient cuites.
Cuites, mangez-en de suite!
Je n’aime pas les souris.
Moi, j’en mange le jeudi
Le lundi et le mardi.
Où donc?
Au paradis!
Qui rumine du pain dur.
Rumini, rumina,
Lève la queue et puis s’en va.
Un oiseau sur une ardoise
Qui mangeait quelques framboises.
Les mangei, les mangea
Et ne laissa rien au chat.
Un matou sur une table
Qui écoutait la radio
L’écoutait par ses moustaches
En clignant ses yeux de feu.
Moustachi, moustacha,
Lève la queue et se fâcha.
Une puce dans mon lit
Me réveille cette nuit.
Moi les yeux que j’écarquille
Elle avec ses deux béquilles.
Béquilli, béquilla,
Bégaya et me piqua.
Un poète dans le ciel
Se prenait pour l’éternel.
Éterni, éterna,
Sur un nuage éternua.
Le monde fut renversé.
La lune s’était cassée.
Il y avait des souris vertes
Qui annonçaient la découverte.
On les crut, on les croit.
Moi j’ai cru qu’elles étaient cuites.
Cuites, mangez-en de suite!
Je n’aime pas les souris.
Moi, j’en mange le jeudi
Le lundi et le mardi.
Où donc?
Au paradis!