Les paroles de la chanson
« Une petite vie »
Entre 2 Caisses
Du soleil à la lune
Il arpentait l’bitume
Couleur ciel de Paris
Un gabarit poids plume
Nageant dans un costume
Couleur ciel de Paris
Il avait des regrets
Il avait des remords
Il avait du chagrin
Et davantage encor’
Qu’on lisait sur ses traits
Qu’on voyait à son teint
Et davantage encor’
Qu’on lisait sur ses traits
Qu’on voyait à son teint
Au hasard d’un boulevard
Il tombait dans un bar
Couleur ciel de Paris
Il diluait le noir
De ses idées cafard
Couleur ciel de Paris
Il picolait sans bruit
C’était pour disait-il
Irriguer sa mémoire
Remettre à flot les nuits
De ses amours fossiles
Et fouiller son histoire
Remettre à flot les nuits
De ses amours fossiles
Et fouiller son histoire
Il sortait du café
Carrément plus foncé
Que le ciel de Paris
S’échouant de guerre lasse
Au fin fond d’une impasse
Couleur ciel de Paris
Il inclinait sa tête
En avant et rendait
Le fruit de sa journée
Et voyait se reflé-
-ter le regard usé
D’un vieux père oublié
Et voyait se reflé-
-ter le regard usé
D’un vieux père oublié
Et si des fois des pauv’s passants perdus
Passaient alors qu’il dégobillait dans la rue
Son vin ses tripes et qu’il redonnait
A la société c’qu’elle avait oublié
Ils étaient écoeurés
Mais lui il s’en tapait
Car il était bourré
Et qu’il savait qu’après
Tout allait s’arrêter
C’était même en secret
Son instant préféré
On l’prenait pour un fou
Et ça l’faisait marrer
Car il savait qu’un jour
Quelqu’un l’avait aimé
Et l’avait trouvé beau
Et que cent fois au moins
On l’avait embrassé
Quand il était trop bas
Et qu’il voyait des rats
Couleur ciel de Paris
Il partait dans la nuit
Chercher des éclaircies
Couleur ciel de Paris
Pensait-il à son pote
A sa femme à ses gosses
Ou n’pensait-il à rien
Mais sa vie était morte
Et la fée Carabosse
Le suivait comme un chien
Mais sa vie était morte
Et la fée Carabosse
Le suivait comme un chien
Il traquait ses fantômes
Le long des quais du Rhône
Couleur ciel de Paris
Lors il sentait la faille
Et il quittait les rails
Couleur ciel de Paris
Il inclinait sa tête
En arrière en pleurant
Il gueulait des prénoms
Le flou de ses lunettes
Ancré dans un néant
Sans couleur et sans nom
Le flou de ses lunettes
Ancré dans un néant
Sans couleur et sans nom
Et si des fois des passants trop curieux
Passaient alors qu’il dégobillait au bon Dieu
D’aller se faire voir ou d’aller se faire
Refaire l’affaire chez le père Lucifer
Ils s’en allaient choqués
Mais lui il s’en tapait
Car il était athée
Et qu’il pensait qu’après
Tout allait s’arrêter
C’était même en secret
Son souhait préféré
On l’prenait pour un fou
Et ça l’faisait pleurer
Car il savait qu’un jour
Quelqu’un l’avait aimé
Et l’avait trouvé beau
Et que cent fois au moins
On l’avait embrassé
Du soleil à la lune
Il arpentait l’bitume
Couleur ciel de Paris
Un gabarit poids plume
Nageant dans un costume
Couleur ciel de Paris
Il n’avait pas d’amis
C’était une petite vie
Couleur ciel de paris
Qui part en ambulance
La sirène en silence
Vers un ciel sans nuance
Qui part en ambulance
Au jardin du silence
Sous le ciel de Valence
Il arpentait l’bitume
Couleur ciel de Paris
Un gabarit poids plume
Nageant dans un costume
Couleur ciel de Paris
Il avait des regrets
Il avait des remords
Il avait du chagrin
Et davantage encor’
Qu’on lisait sur ses traits
Qu’on voyait à son teint
Et davantage encor’
Qu’on lisait sur ses traits
Qu’on voyait à son teint
Au hasard d’un boulevard
Il tombait dans un bar
Couleur ciel de Paris
Il diluait le noir
De ses idées cafard
Couleur ciel de Paris
Il picolait sans bruit
C’était pour disait-il
Irriguer sa mémoire
Remettre à flot les nuits
De ses amours fossiles
Et fouiller son histoire
Remettre à flot les nuits
De ses amours fossiles
Et fouiller son histoire
Il sortait du café
Carrément plus foncé
Que le ciel de Paris
S’échouant de guerre lasse
Au fin fond d’une impasse
Couleur ciel de Paris
Il inclinait sa tête
En avant et rendait
Le fruit de sa journée
Et voyait se reflé-
-ter le regard usé
D’un vieux père oublié
Et voyait se reflé-
-ter le regard usé
D’un vieux père oublié
Et si des fois des pauv’s passants perdus
Passaient alors qu’il dégobillait dans la rue
Son vin ses tripes et qu’il redonnait
A la société c’qu’elle avait oublié
Ils étaient écoeurés
Mais lui il s’en tapait
Car il était bourré
Et qu’il savait qu’après
Tout allait s’arrêter
C’était même en secret
Son instant préféré
On l’prenait pour un fou
Et ça l’faisait marrer
Car il savait qu’un jour
Quelqu’un l’avait aimé
Et l’avait trouvé beau
Et que cent fois au moins
On l’avait embrassé
Quand il était trop bas
Et qu’il voyait des rats
Couleur ciel de Paris
Il partait dans la nuit
Chercher des éclaircies
Couleur ciel de Paris
Pensait-il à son pote
A sa femme à ses gosses
Ou n’pensait-il à rien
Mais sa vie était morte
Et la fée Carabosse
Le suivait comme un chien
Mais sa vie était morte
Et la fée Carabosse
Le suivait comme un chien
Il traquait ses fantômes
Le long des quais du Rhône
Couleur ciel de Paris
Lors il sentait la faille
Et il quittait les rails
Couleur ciel de Paris
Il inclinait sa tête
En arrière en pleurant
Il gueulait des prénoms
Le flou de ses lunettes
Ancré dans un néant
Sans couleur et sans nom
Le flou de ses lunettes
Ancré dans un néant
Sans couleur et sans nom
Et si des fois des passants trop curieux
Passaient alors qu’il dégobillait au bon Dieu
D’aller se faire voir ou d’aller se faire
Refaire l’affaire chez le père Lucifer
Ils s’en allaient choqués
Mais lui il s’en tapait
Car il était athée
Et qu’il pensait qu’après
Tout allait s’arrêter
C’était même en secret
Son souhait préféré
On l’prenait pour un fou
Et ça l’faisait pleurer
Car il savait qu’un jour
Quelqu’un l’avait aimé
Et l’avait trouvé beau
Et que cent fois au moins
On l’avait embrassé
Du soleil à la lune
Il arpentait l’bitume
Couleur ciel de Paris
Un gabarit poids plume
Nageant dans un costume
Couleur ciel de Paris
Il n’avait pas d’amis
C’était une petite vie
Couleur ciel de paris
Qui part en ambulance
La sirène en silence
Vers un ciel sans nuance
Qui part en ambulance
Au jardin du silence
Sous le ciel de Valence