Les paroles de la chanson
« Une petite robe noire »
Juliette
Une petite robe légère toute simple et sans manière
Dansait à l’écart au fond du placard
N’avait qu’autour d’elle des gilet d’flanelle
Des chemises d’homme et des pantalons tout comme
Elle était hélas si peu à sa place
Perdue par hasard entre deux costards
Une anomalie pourtant si jolie
Suspendue fragile dans ce drôle d’exil viril
Faut dire que sa plait aux filles
Les robes qu’un rien déshabille
Petit bout de tissu sans quoi elle iraient nues
Petit rêve où s’égare la main ou le regard
Petite robe noir toute simple et sans fard
Petite plume volée aux parures étranges des anges
La petite robe noire a conté sa belle histoire
Ses heures de grâce au printemps qui passe
Quand le cachemire le blouson de cuir
Rassurants et forts ne la blessait pas encore
Quand une caresse la faisait princesse
Quand elle allait libre de toute ses fibres
Avant le passage des premiers orages
Avant qu’on ne la cloue de reproches fous, jaloux
Faut dire c’que sa coûte aux filles
Les robes qu’un rien déshabille
Petit bout de tissu sans quoi elle iraient nues
Petit rêve où s’égare la main ou le regard
Petite robe noir toute simple et sans fard
Petite plume volée en souvenir étrange d’un ange
La petite robe sage s’abîmait sous les outrages
Avilie de cris salie de mépris
Elle savait les coups les marques aux cous
Les larmes aux coins des yeux qu’on maquillent
Un soir de misère d’enfer ordinaire
De vagues ruptures, de coups de ceinture
On l’avait griffée, déchirée, froissée
Et puis peu importe laissée de la sorte, morte
Dansait à l’écart au fond du placard
N’avait qu’autour d’elle des gilet d’flanelle
Des chemises d’homme et des pantalons tout comme
Elle était hélas si peu à sa place
Perdue par hasard entre deux costards
Une anomalie pourtant si jolie
Suspendue fragile dans ce drôle d’exil viril
Faut dire que sa plait aux filles
Les robes qu’un rien déshabille
Petit bout de tissu sans quoi elle iraient nues
Petit rêve où s’égare la main ou le regard
Petite robe noir toute simple et sans fard
Petite plume volée aux parures étranges des anges
La petite robe noire a conté sa belle histoire
Ses heures de grâce au printemps qui passe
Quand le cachemire le blouson de cuir
Rassurants et forts ne la blessait pas encore
Quand une caresse la faisait princesse
Quand elle allait libre de toute ses fibres
Avant le passage des premiers orages
Avant qu’on ne la cloue de reproches fous, jaloux
Faut dire c’que sa coûte aux filles
Les robes qu’un rien déshabille
Petit bout de tissu sans quoi elle iraient nues
Petit rêve où s’égare la main ou le regard
Petite robe noir toute simple et sans fard
Petite plume volée en souvenir étrange d’un ange
La petite robe sage s’abîmait sous les outrages
Avilie de cris salie de mépris
Elle savait les coups les marques aux cous
Les larmes aux coins des yeux qu’on maquillent
Un soir de misère d’enfer ordinaire
De vagues ruptures, de coups de ceinture
On l’avait griffée, déchirée, froissée
Et puis peu importe laissée de la sorte, morte