Les paroles de la chanson
« Une journée sans messages »
BaliMurphy
l’ordinateur fait bip bip
la minuterie s’éveille
et de réveil s’extirpe
une offense aux oreilles
dehors les cages démarrent
et s’exercent au klaxons
j’commence à en avoir marre
marre de ce bruit de fond
quand c’est pas un avion qui décolle ou qui s’écrase
c’est une manifestation
une explosion de gaz
les téléphones sonnent partout
c’est moderne et c’est très bien
mais le problème entre nous
c’est que je n’entend plus rien
mais le problème entre nous
c’est qu’on ne s’entend plus
il y a le cri strident du bus qui freine trop tard
le chauffeur de devant qui le traite de connard
en sortant de sa voiture, il déclenche l’alarme
de celle qui est garée devant du coiffeur pour dame
on peut changer de quartier c’est du pareil au même
quand c’est pas un chantier
c’est deux corneilles qui s’aiment
quelle joie pour le cerveau
toute cette information, tous ces messages vocaux
et toute cette distraction, ces belles machines pratiques
cette communication
c’est l’avenir magique de nos cerveaux en béton
bonjour la répugnance, je sens venir la rage
il me faut du silence, une journée sans messages
je laisse les sirènes et les hurlements criards
des flics qui se promène, des appels dans les gares
la minuterie s’éveille
et de réveil s’extirpe
une offense aux oreilles
dehors les cages démarrent
et s’exercent au klaxons
j’commence à en avoir marre
marre de ce bruit de fond
quand c’est pas un avion qui décolle ou qui s’écrase
c’est une manifestation
une explosion de gaz
les téléphones sonnent partout
c’est moderne et c’est très bien
mais le problème entre nous
c’est que je n’entend plus rien
mais le problème entre nous
c’est qu’on ne s’entend plus
il y a le cri strident du bus qui freine trop tard
le chauffeur de devant qui le traite de connard
en sortant de sa voiture, il déclenche l’alarme
de celle qui est garée devant du coiffeur pour dame
on peut changer de quartier c’est du pareil au même
quand c’est pas un chantier
c’est deux corneilles qui s’aiment
quelle joie pour le cerveau
toute cette information, tous ces messages vocaux
et toute cette distraction, ces belles machines pratiques
cette communication
c’est l’avenir magique de nos cerveaux en béton
bonjour la répugnance, je sens venir la rage
il me faut du silence, une journée sans messages
je laisse les sirènes et les hurlements criards
des flics qui se promène, des appels dans les gares