Les paroles de la chanson
« Un poison »
Benoît Dorémus
J’aime pas apprendre, j’aime savoir
J’suis pas un mec qui r’tient les l’çons, j’apprends rien, j’suis un con
Je vis sur mes acquis; mes acquis, c’est pas les bons
Mon cerveau coince par endroits
Quelque chose a dû cramer dans l’hémisphère droit
Comme la j’ter par la f’nêtre, cent fois mentalement
Quand elle cause à des gens et qu’des gens lui causent
Je chronomètre, j’implose, j’attends
C’est pas c’que j’sais faire de plus intelligent
J’ai l’hémisphère gauche au courant
Mais elle trouve qu’on peut frôler la main d’un type par accident
Ça signifie rien pour autant, trois fois d’suite non plus
Bien sûr, y a rien de louche, ça arrive tout l’temps
Tout l’temps, tu m’enlèves les mots d’la bouche, c’est troublant
Ils ont les yeux sur ton cul et tu vois pas l’rapport, nan?
Rien qu’moi j’le mate à mort, j’le connais pourtant
J’veux plus entendre parler d’ça
J’veux plus parler d’ça, j’veux plus d’ça!
Mais j’suis honnête au moins, tu peux pas m’enlever ça!
Soulève n’importe quel mot
Coucou, la jalousie est planquée d’ssous
La p’tite salope me saute au cou, elle s’affole, j’vois flou
J’essaie de fuir mais j’te jure mais c’est pas facile
A genoux, elle demande, mine de rien,
Avant moi, y en a eu combien?
Est-ce qu’on peut compter ces gens sur les doigts d’une seule main?
T’en penses quoi? T’y penses quand? Pourquoi tu t’en souviens?
Les questions, les réponses, la p’tite prend tout en main
Au besoin, la p’tite salope est aussi plutôt douée en dessin
Et elle a d’la mémoire, elle voudrait savoir
C’était quoi l’autre soir cet air que t’avais en partant, en rentrant?
J’ai comme senti flotter un truc qui flotte pas normalement
Comme j’te l’demande pas, c’est elle qui m’en fait voir
J’ai les images en mouvement, le son, tous les gros plans
Derrière, devant, mon orgueil champ, contre-champ
Je sens qu’tout le monde me voit
J’essaie de pas trop penser à la caméra
En société, j’fais c’que j’peux pour cacher mon profil droit
Jaloux, moi? Vous plaisantez ou quoi?
Tu rentres tard? On te raccompagnera?
Est-ce qu’y a bien une capote dans ton sac à main?
Fais-toi les ongles, j’ai fini les miens
J’ai commencé à m’bouffer les doigts
Tout va bien, n’est-ce pas?
Elle me dit, et elle a raison
"La jalousie est un poison
Qui rend con
Un poison lent
Qui flingue les nerfs"
Tous ceux qui pensent que j’exagère
Je baise leurs mères
Elle me dit
"Pendant qu’je dégueule
La jalousie ne rend tout seuls
Que ceux qui le veulent"
J’m’étouffre en beuglant
"C’est pas vrai
J’suis né avec
Et j’en crèverai
Si ce n’est fait"
Paraît qu’c’est la façon qu’j’ai de m’dire à moi-même que j’m’aime pas
Mais j’y crois pas
J’me passerais bien d’un détail ou deux, quoi
Ça s’arrête là, quel merdier!
J’m’endors le dernier
Les mâchoires serrées comme un cadavre froid
Arrête, arrête!
Comment veux-tu qu’j’arrête?
Est-ce qu’on pourrait parler d’autre chose?
Comment veux-tu qu’on parle d’autre chose?
Le mal est fait, le mot est faible, chérie
J’ai déjà bien tapé dans mon espérance de vie
Les prénoms du passé mettent du plomb dans c’que j’bouffe
Les coups de fil qui font chier, presque tous du sang dans c’que j’tousse
C’est tes histoires, ça m’regarde pas, c’est ça?
Faut qu’j’le respecte, c’est précieux?
Jardin secret d’mes deux!
Mais c’est la vie, bah oui
T’as ton jardin aussi? Bah oui
Un brin plus p’tit
Mais la tolérance, j’suis en train d’apprendre comme ça se danse et j’retiens pas les pas
Alors j’balance à bout portant des propos d’talibans
Vite, vite! Trouve-moi un truc pour taper d’dans
Mais téléphone pas en t’éloignant
T’éloigne pas en téléphonant
Te marre pas, y sont pas marrants
Nan, j’ai pas été humilié quand j’étais gosse
Pas d’épisode atroce pour expliquer l’raisonnement
Tu vas chialer, nan?
Mais si en m’parlant d’confiance
J’vais m’excuser, ça va m’passer, tu sais
Un peu d’patience, quelques réglages
C’est encore d’mon âge
Ça va m’passer, tu sais
C’est juste que j’m’y ferai jamais!
Cette certitude me fout une chiasse d’enfer
Elle me manque, l’époque où j’savais faire celui que ton passé intéresse
Y m’intéressait même beaucoup, j’savais pas qu’il m’rendrait fou
Le stress que ce s’rait, mon Dieu, si j’étais pas un bon coup
Tout c’que t’as dit, j’l’ai enregistré
Et j’l’utilise contre toi
T’as rien dit d’mal, y paraît
Mais la p’tite salope démord pas
Elle me dit "Ouais!"
Qui t’dit qu’elle est où elle a dit qu’elle allait?
P’t être bien qu’elle est en train d’baiser à l’heure qu’il est!
Elle me dit
Et je dis "Non, sans dec’?"
La jalousie, ça rend infect
Et tout sec
J’ai un sourire
Qui signifie
Passe une journée dans ma folie
J’te défie
Elle me dit
Et je fais le sourd
"La jalousie, c’est pas d’l’amour"
Je me goure
Faut que l’une de vous deux se barre
J’sais pas c’que j’veux mais j’me prépare
Au hasard
Au hasard
Au hasard
J’suis pas un mec qui r’tient les l’çons, j’apprends rien, j’suis un con
Je vis sur mes acquis; mes acquis, c’est pas les bons
Mon cerveau coince par endroits
Quelque chose a dû cramer dans l’hémisphère droit
Comme la j’ter par la f’nêtre, cent fois mentalement
Quand elle cause à des gens et qu’des gens lui causent
Je chronomètre, j’implose, j’attends
C’est pas c’que j’sais faire de plus intelligent
J’ai l’hémisphère gauche au courant
Mais elle trouve qu’on peut frôler la main d’un type par accident
Ça signifie rien pour autant, trois fois d’suite non plus
Bien sûr, y a rien de louche, ça arrive tout l’temps
Tout l’temps, tu m’enlèves les mots d’la bouche, c’est troublant
Ils ont les yeux sur ton cul et tu vois pas l’rapport, nan?
Rien qu’moi j’le mate à mort, j’le connais pourtant
J’veux plus entendre parler d’ça
J’veux plus parler d’ça, j’veux plus d’ça!
Mais j’suis honnête au moins, tu peux pas m’enlever ça!
Soulève n’importe quel mot
Coucou, la jalousie est planquée d’ssous
La p’tite salope me saute au cou, elle s’affole, j’vois flou
J’essaie de fuir mais j’te jure mais c’est pas facile
A genoux, elle demande, mine de rien,
Avant moi, y en a eu combien?
Est-ce qu’on peut compter ces gens sur les doigts d’une seule main?
T’en penses quoi? T’y penses quand? Pourquoi tu t’en souviens?
Les questions, les réponses, la p’tite prend tout en main
Au besoin, la p’tite salope est aussi plutôt douée en dessin
Et elle a d’la mémoire, elle voudrait savoir
C’était quoi l’autre soir cet air que t’avais en partant, en rentrant?
J’ai comme senti flotter un truc qui flotte pas normalement
Comme j’te l’demande pas, c’est elle qui m’en fait voir
J’ai les images en mouvement, le son, tous les gros plans
Derrière, devant, mon orgueil champ, contre-champ
Je sens qu’tout le monde me voit
J’essaie de pas trop penser à la caméra
En société, j’fais c’que j’peux pour cacher mon profil droit
Jaloux, moi? Vous plaisantez ou quoi?
Tu rentres tard? On te raccompagnera?
Est-ce qu’y a bien une capote dans ton sac à main?
Fais-toi les ongles, j’ai fini les miens
J’ai commencé à m’bouffer les doigts
Tout va bien, n’est-ce pas?
Elle me dit, et elle a raison
"La jalousie est un poison
Qui rend con
Un poison lent
Qui flingue les nerfs"
Tous ceux qui pensent que j’exagère
Je baise leurs mères
Elle me dit
"Pendant qu’je dégueule
La jalousie ne rend tout seuls
Que ceux qui le veulent"
J’m’étouffre en beuglant
"C’est pas vrai
J’suis né avec
Et j’en crèverai
Si ce n’est fait"
Paraît qu’c’est la façon qu’j’ai de m’dire à moi-même que j’m’aime pas
Mais j’y crois pas
J’me passerais bien d’un détail ou deux, quoi
Ça s’arrête là, quel merdier!
J’m’endors le dernier
Les mâchoires serrées comme un cadavre froid
Arrête, arrête!
Comment veux-tu qu’j’arrête?
Est-ce qu’on pourrait parler d’autre chose?
Comment veux-tu qu’on parle d’autre chose?
Le mal est fait, le mot est faible, chérie
J’ai déjà bien tapé dans mon espérance de vie
Les prénoms du passé mettent du plomb dans c’que j’bouffe
Les coups de fil qui font chier, presque tous du sang dans c’que j’tousse
C’est tes histoires, ça m’regarde pas, c’est ça?
Faut qu’j’le respecte, c’est précieux?
Jardin secret d’mes deux!
Mais c’est la vie, bah oui
T’as ton jardin aussi? Bah oui
Un brin plus p’tit
Mais la tolérance, j’suis en train d’apprendre comme ça se danse et j’retiens pas les pas
Alors j’balance à bout portant des propos d’talibans
Vite, vite! Trouve-moi un truc pour taper d’dans
Mais téléphone pas en t’éloignant
T’éloigne pas en téléphonant
Te marre pas, y sont pas marrants
Nan, j’ai pas été humilié quand j’étais gosse
Pas d’épisode atroce pour expliquer l’raisonnement
Tu vas chialer, nan?
Mais si en m’parlant d’confiance
J’vais m’excuser, ça va m’passer, tu sais
Un peu d’patience, quelques réglages
C’est encore d’mon âge
Ça va m’passer, tu sais
C’est juste que j’m’y ferai jamais!
Cette certitude me fout une chiasse d’enfer
Elle me manque, l’époque où j’savais faire celui que ton passé intéresse
Y m’intéressait même beaucoup, j’savais pas qu’il m’rendrait fou
Le stress que ce s’rait, mon Dieu, si j’étais pas un bon coup
Tout c’que t’as dit, j’l’ai enregistré
Et j’l’utilise contre toi
T’as rien dit d’mal, y paraît
Mais la p’tite salope démord pas
Elle me dit "Ouais!"
Qui t’dit qu’elle est où elle a dit qu’elle allait?
P’t être bien qu’elle est en train d’baiser à l’heure qu’il est!
Elle me dit
Et je dis "Non, sans dec’?"
La jalousie, ça rend infect
Et tout sec
J’ai un sourire
Qui signifie
Passe une journée dans ma folie
J’te défie
Elle me dit
Et je fais le sourd
"La jalousie, c’est pas d’l’amour"
Je me goure
Faut que l’une de vous deux se barre
J’sais pas c’que j’veux mais j’me prépare
Au hasard
Au hasard
Au hasard