Les paroles de la chanson
« Un peu d'angoisse et de café »
Marie-Paule Belle
La jeune fille un peu maigre qui passe les accessoires
Les couteaux, les bouquets, les ballons, les miroirs
La femme qui sourit avec deux dents en or
À qui on va passer des sabres dans le corps
Si, par hasard, on les regarde
On se demande quelquefois
"De quoi donc vivent ces gens-là?"
D’un peu d’angoisse et de café
Beaucoup de poisse et de gaieté
Deux éventails, un matin blême
Le train du soir n’est pas chauffé
Trois tourterelles et du lamé
Ce soir, on applaudit à peine
Mais de quoi vivons-nous, nous-mêmes?
D’un peu d’angoisse et de café
Le Noir, en satin blanc, qui passe l’escabeau
Qui jette la sciure et soigne les chevaux
La mère qui soutient ses fils en pyramide
Et qui sourit toujours, colossale et stupide
Si, par hasard, on les regarde
On se demande quelquefois
"Mais de quoi vivent ces gens-là?"
D’un peu d’angoisse et de café
Beaucoup de poisse et de gaieté
Un soir de gloire et puis la gêne
Deux éventails, trois fleurs fanées
Et sous les projecteurs qu’on aime
Tant de modestes vanités
Mais de quoi vivons-nous, nous-mêmes?
D’un peu d’angoisse et de café
Et les cuivres chantaient l’allocation chômage
L’amazone, au matin, fait aussi le ménage
Le magicien, debout, déjeune d’un œuf dur
Et les cuivres chantaient le bonheur des cœurs purs
Sans qu’une fois on les regarde
Sans qu’on se demande pourquoi
Ils ont vécu, tous ces gens-là
D’un peu d’angoisse et de café
Beaucoup de poisse et de gaieté
Sous les néons glorieux et blêmes
Pauvres mots, instruments faussés
Mais, en somme, on fait ce qu’on aime
Tant pis si ça n’a pas marché
Car de quoi vivons-nous, nous-mêmes?
D’un peu d’angoisse et de café {x2}
Les couteaux, les bouquets, les ballons, les miroirs
La femme qui sourit avec deux dents en or
À qui on va passer des sabres dans le corps
Si, par hasard, on les regarde
On se demande quelquefois
"De quoi donc vivent ces gens-là?"
D’un peu d’angoisse et de café
Beaucoup de poisse et de gaieté
Deux éventails, un matin blême
Le train du soir n’est pas chauffé
Trois tourterelles et du lamé
Ce soir, on applaudit à peine
Mais de quoi vivons-nous, nous-mêmes?
D’un peu d’angoisse et de café
Le Noir, en satin blanc, qui passe l’escabeau
Qui jette la sciure et soigne les chevaux
La mère qui soutient ses fils en pyramide
Et qui sourit toujours, colossale et stupide
Si, par hasard, on les regarde
On se demande quelquefois
"Mais de quoi vivent ces gens-là?"
D’un peu d’angoisse et de café
Beaucoup de poisse et de gaieté
Un soir de gloire et puis la gêne
Deux éventails, trois fleurs fanées
Et sous les projecteurs qu’on aime
Tant de modestes vanités
Mais de quoi vivons-nous, nous-mêmes?
D’un peu d’angoisse et de café
Et les cuivres chantaient l’allocation chômage
L’amazone, au matin, fait aussi le ménage
Le magicien, debout, déjeune d’un œuf dur
Et les cuivres chantaient le bonheur des cœurs purs
Sans qu’une fois on les regarde
Sans qu’on se demande pourquoi
Ils ont vécu, tous ces gens-là
D’un peu d’angoisse et de café
Beaucoup de poisse et de gaieté
Sous les néons glorieux et blêmes
Pauvres mots, instruments faussés
Mais, en somme, on fait ce qu’on aime
Tant pis si ça n’a pas marché
Car de quoi vivons-nous, nous-mêmes?
D’un peu d’angoisse et de café {x2}