Les paroles de la chanson
« Un jour je m'appellerai lucy »
Anne Vanderlove
Un jour je m’appell’rai Lucy,
Marguerite, Charlotte ou Marie
J’aurai deux mille cinq cent vingt ans.
On se dira que les dentistes,
Faisaient un vrai travail d’artiste,
Quand on regardera mes dents.
On prendra des tas de mesures
Mes hanches, mes tibias, mes fémurs
Elle était plutôt mince en bas
Mais ses côtes sont généreuses
Elle était sans doute chanteuse...
Qu’est-ce qu’on chantait en ce temps-là?
Je ne touch’rai plus de droits d’auteur
Mais enfin si c’était mon heure
J’ai eu le temps d’apprendre la leçon.
C’qui m’s’rait le plus difficile à faire
C’est d’être aussi bête et vulgaire
Que les lofteurs dans leur caisson.
Moi j’gard’rai mon sourire idiot :
Orbites vides sans point zéro
Ça donne l’air un peu mystérieux.
Ça fait tout d’suite grande vedette
Et sans cervelle dans la tête
Je crois qu’ça march’ra encore mieux.
Et quand je s’rai star planétaire
De Mercure jusqu’à Jupiter
Je chant’rai sur tous les écrans
Nos belles chansons, nos poésies
Celles que les radios oublient.
Nous s’rons enfin dans l’air du temps.
À tous ceux qui ne sont plus là
Léo, Grand Jacques et Barbara
Georges, Félix et tant de nous
On n’est jamais tout à fait mort
Tant que l’on nous fredonne encore
C’est l’amour qui nous tient debout.
Marguerite, Charlotte ou Marie
J’aurai deux mille cinq cent vingt ans.
On se dira que les dentistes,
Faisaient un vrai travail d’artiste,
Quand on regardera mes dents.
On prendra des tas de mesures
Mes hanches, mes tibias, mes fémurs
Elle était plutôt mince en bas
Mais ses côtes sont généreuses
Elle était sans doute chanteuse...
Qu’est-ce qu’on chantait en ce temps-là?
Je ne touch’rai plus de droits d’auteur
Mais enfin si c’était mon heure
J’ai eu le temps d’apprendre la leçon.
C’qui m’s’rait le plus difficile à faire
C’est d’être aussi bête et vulgaire
Que les lofteurs dans leur caisson.
Moi j’gard’rai mon sourire idiot :
Orbites vides sans point zéro
Ça donne l’air un peu mystérieux.
Ça fait tout d’suite grande vedette
Et sans cervelle dans la tête
Je crois qu’ça march’ra encore mieux.
Et quand je s’rai star planétaire
De Mercure jusqu’à Jupiter
Je chant’rai sur tous les écrans
Nos belles chansons, nos poésies
Celles que les radios oublient.
Nous s’rons enfin dans l’air du temps.
À tous ceux qui ne sont plus là
Léo, Grand Jacques et Barbara
Georges, Félix et tant de nous
On n’est jamais tout à fait mort
Tant que l’on nous fredonne encore
C’est l’amour qui nous tient debout.