Les paroles de la chanson
« Un couple normal »
Jeanne Cherhal
T’es amoureuse de lui et lui de toi tu en es sûre,
trop de choses te le prouvent, et tu sens bien qu’il est mordu.
Il téléphone tout le temps, il adore ça, ça le rassure.
Tu le maternes et tu l’appelles mon bébé mon tordu.
Le hic, le détail qui pose une ombre sur votre idylle,
la broutille ennuyeuse qui pourrait te mettre en colère,
le souci qui parfois peut te faire couler l’eau des cils,
c’est qu’il va divorcer.
Mais qu’il arrive pas à s’y faire.
Souvent en rigolant il te dit l’amour clandestin,
c’est ça qu’est excitant, et tu le retrouves au Novotel.
Il te parle du hasard, de vos karmas et du destin
en te jurant tout bas que bien sur c’est toi la plus belle.
Vos nuits, assez brèves, sont passablement érotiques.
Il t’aime il t’aime il t’aime comme jamais il n’a aimé.
T’es son île, sa papaye ou tout autre objet exotique,
il t’aime il t’aime il t’aime, mais là il ne peut pas rester.
Et tu l’attends.
Tu as confiance car un jour il sera ton régulier.
Tu finis ta nuit seule devant des clips ou un Très Chasse consacré,
t’as pas de bol, à l’enfumage des terriers.
Tout d’abord tu t’offusques, et puis tu cries c’est dégueulasse.
Tu éteins en pleurant, t’as eu l’impression d’étouffer.
Le lendemain on frappe à ta chambre d’hôtel,
t’es plus ou moins maussade mais tu ouvres et tu souries.
Les roses de l’amour pour amadouer le coeur de celle que j’aime à la folie.
Voilà, tu fonds et c’est reparti.
Un week-end sur quatre/cinq tu peux le voir deux jours entiers,
t’as treize heures de trajet mais tu t’en fous puisque tu l’aimes.
Tu voyages toute la nuit et au matin t’es arrivée dans un bled en Alsace,
mais tu t’en fous puisque tu l’aimes.
Là vous vous retrouvez un peu comme un couple normal,
tu cuisines, il regarde, vous lisez la presse dans un bain.
Vous parlez un peu d’elle, il te dit que ça lui fait mal
de briser leur image de parents face à ses gamins.
Et tu l’attends.
Tu as confiance car un jour il sera ton régulier.
Tu comprends ses doutes, tu comprends qu’il tarde un peu a être à toi,
rien qu’à toi comme il te le jure.
Il va franchir le cap, il va lui dire pour vous deux.
Pas dès demain, non, mais bientôt, il en est sur.
Il te supplie d’attendre alors que tu ne fais que ça depuis bien trop longtemps.
Attention tu vas le quitter.
Oh, c’est trop dur pour lui, et toi qui ne le comprends pas,
tu ne veux plus l’entendre...
Oh tiens ça y est tu l’as quitté.
trop de choses te le prouvent, et tu sens bien qu’il est mordu.
Il téléphone tout le temps, il adore ça, ça le rassure.
Tu le maternes et tu l’appelles mon bébé mon tordu.
Le hic, le détail qui pose une ombre sur votre idylle,
la broutille ennuyeuse qui pourrait te mettre en colère,
le souci qui parfois peut te faire couler l’eau des cils,
c’est qu’il va divorcer.
Mais qu’il arrive pas à s’y faire.
Souvent en rigolant il te dit l’amour clandestin,
c’est ça qu’est excitant, et tu le retrouves au Novotel.
Il te parle du hasard, de vos karmas et du destin
en te jurant tout bas que bien sur c’est toi la plus belle.
Vos nuits, assez brèves, sont passablement érotiques.
Il t’aime il t’aime il t’aime comme jamais il n’a aimé.
T’es son île, sa papaye ou tout autre objet exotique,
il t’aime il t’aime il t’aime, mais là il ne peut pas rester.
Et tu l’attends.
Tu as confiance car un jour il sera ton régulier.
Tu finis ta nuit seule devant des clips ou un Très Chasse consacré,
t’as pas de bol, à l’enfumage des terriers.
Tout d’abord tu t’offusques, et puis tu cries c’est dégueulasse.
Tu éteins en pleurant, t’as eu l’impression d’étouffer.
Le lendemain on frappe à ta chambre d’hôtel,
t’es plus ou moins maussade mais tu ouvres et tu souries.
Les roses de l’amour pour amadouer le coeur de celle que j’aime à la folie.
Voilà, tu fonds et c’est reparti.
Un week-end sur quatre/cinq tu peux le voir deux jours entiers,
t’as treize heures de trajet mais tu t’en fous puisque tu l’aimes.
Tu voyages toute la nuit et au matin t’es arrivée dans un bled en Alsace,
mais tu t’en fous puisque tu l’aimes.
Là vous vous retrouvez un peu comme un couple normal,
tu cuisines, il regarde, vous lisez la presse dans un bain.
Vous parlez un peu d’elle, il te dit que ça lui fait mal
de briser leur image de parents face à ses gamins.
Et tu l’attends.
Tu as confiance car un jour il sera ton régulier.
Tu comprends ses doutes, tu comprends qu’il tarde un peu a être à toi,
rien qu’à toi comme il te le jure.
Il va franchir le cap, il va lui dire pour vous deux.
Pas dès demain, non, mais bientôt, il en est sur.
Il te supplie d’attendre alors que tu ne fais que ça depuis bien trop longtemps.
Attention tu vas le quitter.
Oh, c’est trop dur pour lui, et toi qui ne le comprends pas,
tu ne veux plus l’entendre...
Oh tiens ça y est tu l’as quitté.