Les paroles de la chanson
« Un ange passe »
Juliette
Mon ange qui veilles sur moi
Ô mon ange, aie donc pitié de moi
Je te demande instamment
De rejoindre ton néant
Le néant c’est si charmant
Mon ange, mon ange
Fais faire à papa et à maman
L’économie de bien des tourments,
Qu’une faiseuse d’anges émérite
Ou la maîtrise d’un coït
Vers toi m’expédie bien vite
Cher ange, cher ange
Ni Gabriel ni Asmodée
Fais de moi un ange démodé
Ange pur, ange radieux
Ange rose ou ange bleu
Fais de moi ce que tu veux
Un ange, un ange
Fais de moi un doux chérubin
Un ange qui passe, un vrai séraphin
Et moi pourtant qu’un rien vexe
Je ne ferai pas de complexe
Si l’on discute de mon sexe
Étrange
Fais-moi voltiger dans les nues
Puttino potelé au cul nu
En nourrisson équivoque
Qui tantôt pleure ou se moque
Froissant d’un berceau baroque
Les langes, les langes
Je pourrais à quelque Marie
Faire l’annonce d’un petit Jésus-Christ
Œuvrer au salut des hommes
Et pour faire le maximum
Me joindre à ceux que Sodome
Démange, démange
J’accepterais même d’emboucher
La trompette du Jugement Dernier
Sage comme un ange musicien
Ou bien simple ange gardien
L’important c’est de n’être rien
Qu’un ange, qu’un ange
Et si tout ton ciel est complet
S’il y a trop d’anges alors, s’il te plaît,
Fais de moi un ange déchu
A l’âme et la queue fourchues
Un ange noir pas mal fichu
Gueule d’ange
Mais, mon ange, prends-moi sous ton aile
Et mène-moi vers la nuit éternelle
Qu’on dise jusqu’à Paris
Ayant gagné mon pari
Que désormais je souris
Aux anges, aux anges
Ô mon ange, aie donc pitié de moi
Je te demande instamment
De rejoindre ton néant
Le néant c’est si charmant
Mon ange, mon ange
Fais faire à papa et à maman
L’économie de bien des tourments,
Qu’une faiseuse d’anges émérite
Ou la maîtrise d’un coït
Vers toi m’expédie bien vite
Cher ange, cher ange
Ni Gabriel ni Asmodée
Fais de moi un ange démodé
Ange pur, ange radieux
Ange rose ou ange bleu
Fais de moi ce que tu veux
Un ange, un ange
Fais de moi un doux chérubin
Un ange qui passe, un vrai séraphin
Et moi pourtant qu’un rien vexe
Je ne ferai pas de complexe
Si l’on discute de mon sexe
Étrange
Fais-moi voltiger dans les nues
Puttino potelé au cul nu
En nourrisson équivoque
Qui tantôt pleure ou se moque
Froissant d’un berceau baroque
Les langes, les langes
Je pourrais à quelque Marie
Faire l’annonce d’un petit Jésus-Christ
Œuvrer au salut des hommes
Et pour faire le maximum
Me joindre à ceux que Sodome
Démange, démange
J’accepterais même d’emboucher
La trompette du Jugement Dernier
Sage comme un ange musicien
Ou bien simple ange gardien
L’important c’est de n’être rien
Qu’un ange, qu’un ange
Et si tout ton ciel est complet
S’il y a trop d’anges alors, s’il te plaît,
Fais de moi un ange déchu
A l’âme et la queue fourchues
Un ange noir pas mal fichu
Gueule d’ange
Mais, mon ange, prends-moi sous ton aile
Et mène-moi vers la nuit éternelle
Qu’on dise jusqu’à Paris
Ayant gagné mon pari
Que désormais je souris
Aux anges, aux anges