Les paroles de la chanson
« Un ami est parti »
Yves Duteil
Un ami est parti
Il a repris la route
Il était voyageur et voyage sans doute
Écrivain, romancier
Poète et musicien
Il ouvrait des sentiers
Qui ont croisé les miens
Il me manque déjà
Comme un père à son fils
Comme tous les enfants qu´il a voulus jadis
Et qui sont nés de lui
Comme un père prodigue
À l´humeur vagabonde
Épris de liberté et des beautés du monde
Il a quitté la vie
Sans nous dire au revoir
Comme à son habitude
Et malgré son départ
Il est toujours ici
Rusé comme un renard
Et discret comme un chat
Caché dans mon chagrin
En chacun de mes pas
Tout au fond de ses yeux
De ce bleu bienveillant
Qu´il semblait rapporter du bout de l´océan
J´avais trouvé un port
Que je cherchais en vain depuis déjà longtemps
Et que je cherche encore
À nouveau maintenant
Sans doute a-t-il choisi
D´éclairer loin devant
Ces sentiers de la nuit
Que l´on redoute tant
Mais qu´on prendra aussi
Quand viendra le moment
Il me manque à présent
Ce gardien, cet ami
Solide et rassurant
Et qui m´avait conduit
Par sa simple présence
Sans bruit ni complaisance
À la place où je suis
Et puis s´était enfui
J´étais de ses enfants
Et je suis orphelin
Du soleil et du vent
Qu´il a mis dans mes mains
Et mon âme est en deuil
De cet homme attendri
Au fond de son fauteuil
Et qui, l´air assoupi
Ne dormait que d´un œil
Il veillait sur ma vie {x2}
Il a repris la route
Il était voyageur et voyage sans doute
Écrivain, romancier
Poète et musicien
Il ouvrait des sentiers
Qui ont croisé les miens
Il me manque déjà
Comme un père à son fils
Comme tous les enfants qu´il a voulus jadis
Et qui sont nés de lui
Comme un père prodigue
À l´humeur vagabonde
Épris de liberté et des beautés du monde
Il a quitté la vie
Sans nous dire au revoir
Comme à son habitude
Et malgré son départ
Il est toujours ici
Rusé comme un renard
Et discret comme un chat
Caché dans mon chagrin
En chacun de mes pas
Tout au fond de ses yeux
De ce bleu bienveillant
Qu´il semblait rapporter du bout de l´océan
J´avais trouvé un port
Que je cherchais en vain depuis déjà longtemps
Et que je cherche encore
À nouveau maintenant
Sans doute a-t-il choisi
D´éclairer loin devant
Ces sentiers de la nuit
Que l´on redoute tant
Mais qu´on prendra aussi
Quand viendra le moment
Il me manque à présent
Ce gardien, cet ami
Solide et rassurant
Et qui m´avait conduit
Par sa simple présence
Sans bruit ni complaisance
À la place où je suis
Et puis s´était enfui
J´étais de ses enfants
Et je suis orphelin
Du soleil et du vent
Qu´il a mis dans mes mains
Et mon âme est en deuil
De cet homme attendri
Au fond de son fauteuil
Et qui, l´air assoupi
Ne dormait que d´un œil
Il veillait sur ma vie {x2}