Les paroles de la chanson
« Tueuses »
Juliette
Zigouiller, buter, estourbir,
Trucider, saigner, refroidir,
Descendre, occire, ratatiner,
Comme l’auraient fait les chères aînées
Faire que sa vie soit un roman
Dès le lycée prendre un amant
Et pour cela tuer père et mère
Comme l’aurait fait Violette Nozières
Jouer du missel et de la fesse
Et bousiller après confesse
Une demi-douzaine de connards
Comme l’aurait fait Marie Besnard
Être la chienne des océans
Ferrailler en prouvant céans
Que la flibuste n’a pas une ride
Comme l’aurait fait Miss Mary Read
Haïr les bourgeoises exsangues
Leur arracher les yeux, la langue
Pour que leur passe le goût du pain
Comme l’auraient fait les sœurs Papin
Rugir après avoir parlé
Délaisser Marx pour traiter les
Patrons à la kalachnikov
Comme l’aurait fait Ulrike Meinhof
Se baigner à la lueur des cierges
Dans le sang de cent mille vierges
Pour ranimer son teint flétri
Comme l’aurait fait la Bathory
Chérir un pédé chimérique
Tenir en joue toute l’Amérique
Et crever, du plomb plein le cœur
Comme l’aurait fait Bonnie Parker
Empoisonner la Cour de France
Et vomir sur un peuple en transes
Au-dessus des flammes liée,
Comme l’aurait fait la Brinvilliers
Puis toucher terre, le "moi" lourdingue
Sans surin ni fiole ni flingue
La télécommande en fusion
Zapper au final sacrilège
Devant l’écran muet qui s’enneige
Toute palpitante d’illusions
Se remémorer tant d’histoires
Dresser d’urgence sa liste noire
Pour du crime être au rendez-vous
Mais s’endormir devant la tâche
L’âme en fureur et la main lâche
Comme n’importe lequel d’entre vous
Trucider, saigner, refroidir,
Descendre, occire, ratatiner,
Comme l’auraient fait les chères aînées
Faire que sa vie soit un roman
Dès le lycée prendre un amant
Et pour cela tuer père et mère
Comme l’aurait fait Violette Nozières
Jouer du missel et de la fesse
Et bousiller après confesse
Une demi-douzaine de connards
Comme l’aurait fait Marie Besnard
Être la chienne des océans
Ferrailler en prouvant céans
Que la flibuste n’a pas une ride
Comme l’aurait fait Miss Mary Read
Haïr les bourgeoises exsangues
Leur arracher les yeux, la langue
Pour que leur passe le goût du pain
Comme l’auraient fait les sœurs Papin
Rugir après avoir parlé
Délaisser Marx pour traiter les
Patrons à la kalachnikov
Comme l’aurait fait Ulrike Meinhof
Se baigner à la lueur des cierges
Dans le sang de cent mille vierges
Pour ranimer son teint flétri
Comme l’aurait fait la Bathory
Chérir un pédé chimérique
Tenir en joue toute l’Amérique
Et crever, du plomb plein le cœur
Comme l’aurait fait Bonnie Parker
Empoisonner la Cour de France
Et vomir sur un peuple en transes
Au-dessus des flammes liée,
Comme l’aurait fait la Brinvilliers
Puis toucher terre, le "moi" lourdingue
Sans surin ni fiole ni flingue
La télécommande en fusion
Zapper au final sacrilège
Devant l’écran muet qui s’enneige
Toute palpitante d’illusions
Se remémorer tant d’histoires
Dresser d’urgence sa liste noire
Pour du crime être au rendez-vous
Mais s’endormir devant la tâche
L’âme en fureur et la main lâche
Comme n’importe lequel d’entre vous