Les paroles de la chanson
« Trois petits frères »
Tohama
(Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!)
Trois p’tits frères, à la Saint Eloi
S’en allaient gaiement chez monsieur le maire
Trois p’tits frères, à la Saint Eloi
S’en allaient gaiement chez le maire de Troie
Le maire était père de trois filles
La première Suzon, l’autre Lison, l’autre Poison
Ces d’moiselles de bonne famille
Avaient, nous dit-on, des bas d’ coton pleins d’ picaillons
Aussi, les trois frères, d’un air décidé
S’en allaient d’mander ses trois filles au maire
Et le bon vieux père leur dit, plein d’émoi
Leur dit «C’est, ma foi, l’ ciel qui vous envoie»
(Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!)
Les trois filles, comme des soldats
Défilèrent au pas devant les trois frères
Les trois filles, comme des soldats
Défilèrent au pas devant les trois gars
«Messieurs les trois frères» dit le maire
«Messieurs, faites votre choix» mais tous les trois restèrent cois
Suzon, la plus belle des héritières
Etait moustachue, Lison tordue, Poison bossue
Se grattant l’oreille, les trois frères dirent
«Afin d’ réfléchir, il faut qu’on s’ retire»
Se grattant l’oreille, les trois frères dirent
«Patientez un brin, on r’viendra demain»
(Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!)
Mais l’ vieux maire, vieux maire de Troie
A vite versé du vin dans des verres
Pour les faire boire tous les trois
Les faire boire jusqu’à c’ qu’ils ne voient plus clair
Et le maire a casé ses trois filles
Suzon et Lison et la Poison aux trois garçons
Ils ont épousé toute la famille
Et la moustachue, et la tordue, et la bossue
Et, depuis, ils beuglent par-dessus les toits
Ils beuglent à pleine voix qu’ l’amour est aveugle
Et, depuis, ils beuglent par-dessus les toits
Qu’ l’amour est aveugle et tout l’ monde les croit
Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!
Trois p’tits frères, à la Saint Eloi
S’en allaient gaiement chez monsieur le maire
Trois p’tits frères, à la Saint Eloi
S’en allaient gaiement chez le maire de Troie
Le maire était père de trois filles
La première Suzon, l’autre Lison, l’autre Poison
Ces d’moiselles de bonne famille
Avaient, nous dit-on, des bas d’ coton pleins d’ picaillons
Aussi, les trois frères, d’un air décidé
S’en allaient d’mander ses trois filles au maire
Et le bon vieux père leur dit, plein d’émoi
Leur dit «C’est, ma foi, l’ ciel qui vous envoie»
(Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!)
Les trois filles, comme des soldats
Défilèrent au pas devant les trois frères
Les trois filles, comme des soldats
Défilèrent au pas devant les trois gars
«Messieurs les trois frères» dit le maire
«Messieurs, faites votre choix» mais tous les trois restèrent cois
Suzon, la plus belle des héritières
Etait moustachue, Lison tordue, Poison bossue
Se grattant l’oreille, les trois frères dirent
«Afin d’ réfléchir, il faut qu’on s’ retire»
Se grattant l’oreille, les trois frères dirent
«Patientez un brin, on r’viendra demain»
(Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!)
Mais l’ vieux maire, vieux maire de Troie
A vite versé du vin dans des verres
Pour les faire boire tous les trois
Les faire boire jusqu’à c’ qu’ils ne voient plus clair
Et le maire a casé ses trois filles
Suzon et Lison et la Poison aux trois garçons
Ils ont épousé toute la famille
Et la moustachue, et la tordue, et la bossue
Et, depuis, ils beuglent par-dessus les toits
Ils beuglent à pleine voix qu’ l’amour est aveugle
Et, depuis, ils beuglent par-dessus les toits
Qu’ l’amour est aveugle et tout l’ monde les croit
Tra la la la... Ah! La belle histoire que v’là!
