Les paroles de la chanson
« Tristesse d'hiver »
Jean-Michel Piton
Inutile de faire la liste
Des fleurs qui sont parties de chagrin
Les parterres vides sont si tristes
L’hiver au jardin
Quelques pièces de monnaie-du-pape
Oubliées dans des bourses d’argent
Roulent sur le sol nu et s’échappent
De la main du temps
Les bambous figés montent la garde
Aux pieds de la pièce d’eau sale et gelée
Près d’une fontaine qui regarde
Dans les fourreaux leurs épées rouiller {x2}
Si c’était Chopin qui jouait nos sanglots
On les entendrait jusque dans son piano
Ils brûlent, partent en cendres
Et laissent descendre
Au jardin sur la terre
La tristesse d’hiver {x2}
Le soleil n’est qu’une silhouette
Dessinée sur du papier glacé
Collée sur le brouillard qui s’apprête
À le découper
Et le chien aboie pour mettre en fuite
La caravane des jours de janvier
Mais il sait que passera ensuite
Celle de février
La fatigue se lit sur les branches
Des arbres fanés qui tremblent, la peau nue
Car le vent a déchiré les manches
Des manteaux de leurs printemps cossus {x2}
Faut-il que Chopin en ait, des sanglots,
Pour les faire couler au fond de son piano!
Ils tombent dans la cendre
Et laissent descendre
Au jardin sur la terre
La tristesse d’hiver {x2}
Le froid nous tricote des mitaines
Avec les aiguilles des barbelés
Où reste accrochée la vieille laine
Des moutons passés
Un merle transi retient ses gammes
Aujourd’hui, même son silence est mort
Flotte en lambeaux la peau de son âme
Qui nous suit encore
Il suffirait juste un peu de neige
Sur cette nature morte, ô douleur
Pour qu’au tableau, dans un sortilège
Un fond blanc redonne des couleurs {x2}
Mais voilà! Chopin aime les sanglots
Qu’il fait doucement glisser de son piano
Ils roulent sous la cendre
Et laissent descendre
Au jardin sur la terre
La tristesse d’hiver {x4}
Des fleurs qui sont parties de chagrin
Les parterres vides sont si tristes
L’hiver au jardin
Quelques pièces de monnaie-du-pape
Oubliées dans des bourses d’argent
Roulent sur le sol nu et s’échappent
De la main du temps
Les bambous figés montent la garde
Aux pieds de la pièce d’eau sale et gelée
Près d’une fontaine qui regarde
Dans les fourreaux leurs épées rouiller {x2}
Si c’était Chopin qui jouait nos sanglots
On les entendrait jusque dans son piano
Ils brûlent, partent en cendres
Et laissent descendre
Au jardin sur la terre
La tristesse d’hiver {x2}
Le soleil n’est qu’une silhouette
Dessinée sur du papier glacé
Collée sur le brouillard qui s’apprête
À le découper
Et le chien aboie pour mettre en fuite
La caravane des jours de janvier
Mais il sait que passera ensuite
Celle de février
La fatigue se lit sur les branches
Des arbres fanés qui tremblent, la peau nue
Car le vent a déchiré les manches
Des manteaux de leurs printemps cossus {x2}
Faut-il que Chopin en ait, des sanglots,
Pour les faire couler au fond de son piano!
Ils tombent dans la cendre
Et laissent descendre
Au jardin sur la terre
La tristesse d’hiver {x2}
Le froid nous tricote des mitaines
Avec les aiguilles des barbelés
Où reste accrochée la vieille laine
Des moutons passés
Un merle transi retient ses gammes
Aujourd’hui, même son silence est mort
Flotte en lambeaux la peau de son âme
Qui nous suit encore
Il suffirait juste un peu de neige
Sur cette nature morte, ô douleur
Pour qu’au tableau, dans un sortilège
Un fond blanc redonne des couleurs {x2}
Mais voilà! Chopin aime les sanglots
Qu’il fait doucement glisser de son piano
Ils roulent sous la cendre
Et laissent descendre
Au jardin sur la terre
La tristesse d’hiver {x4}