Les paroles de la chanson
« Tout'se peut »
Richard Desjardins
L’éclaireur est revenu en vie
pour une fois, m’entends-tu?
Y a vu la paleur de son visage,
y a vu la craque dans la statue.
J’entends la rumeur du marché,
le blé viendra en abondance.
Gardons-nous bien de l’engranger
dans les silos de sa démence.
Au gros soleil, en pleine mer,
la nuit, la nuit; toujours pourtant
sous l’aile frêle d’un papillon,
le mouvement de l’ouragan.
O Violaine!
O Violaine!
Buvons au dernier couvre-feu.
Tout’ se peut! Tout’ se peut! Tout’ se peut!
Le prisonnier ne s’endort plus,
les draps pendus jusqu’à ton lit.
Je t’envoie donc le signal
pour que tu montes jusqu’à lui.
Tu lui diras que sur nos cœurs
emprisonnés sa porte s’ouvre.
Le jour se lève, il est cinq heures.
Allez! Vas-y! Moi, je te couvre.
L’espoir est la seule monnaie,
la banque ne pardonne plus.
J’ai tant rêvé cette nuit
où ma mémoire m’était rendue.
Debout le jour!
Debout le jour!
Dedans tes mains le beau ciel bleu.
Tout’se peut! Tout’ se peut! Tout’ se peut!
L’éclaireur est revenu en vie
pour une fois, m’entends-tu?
Y a vu la goutte sur sa tempe,
un tremblement dans’ signature.
Ses clowns noirs ont débarqué
dans le brouillard de nulle part,
les roses savent qu’il va passer
sur le chemin de l’aéroport.
Un geste, un mot de toi suffit,
une caresse sur la clenche,
juste un p’tit cri, rien qu’un p’tit cri.
Appelle, appelle l’avalanche.
Debout le jour,
debout le jour.
Au bout des bras, ce que tu veux.
Tout’ se peut.
pour une fois, m’entends-tu?
Y a vu la paleur de son visage,
y a vu la craque dans la statue.
J’entends la rumeur du marché,
le blé viendra en abondance.
Gardons-nous bien de l’engranger
dans les silos de sa démence.
Au gros soleil, en pleine mer,
la nuit, la nuit; toujours pourtant
sous l’aile frêle d’un papillon,
le mouvement de l’ouragan.
O Violaine!
O Violaine!
Buvons au dernier couvre-feu.
Tout’ se peut! Tout’ se peut! Tout’ se peut!
Le prisonnier ne s’endort plus,
les draps pendus jusqu’à ton lit.
Je t’envoie donc le signal
pour que tu montes jusqu’à lui.
Tu lui diras que sur nos cœurs
emprisonnés sa porte s’ouvre.
Le jour se lève, il est cinq heures.
Allez! Vas-y! Moi, je te couvre.
L’espoir est la seule monnaie,
la banque ne pardonne plus.
J’ai tant rêvé cette nuit
où ma mémoire m’était rendue.
Debout le jour!
Debout le jour!
Dedans tes mains le beau ciel bleu.
Tout’se peut! Tout’ se peut! Tout’ se peut!
L’éclaireur est revenu en vie
pour une fois, m’entends-tu?
Y a vu la goutte sur sa tempe,
un tremblement dans’ signature.
Ses clowns noirs ont débarqué
dans le brouillard de nulle part,
les roses savent qu’il va passer
sur le chemin de l’aéroport.
Un geste, un mot de toi suffit,
une caresse sur la clenche,
juste un p’tit cri, rien qu’un p’tit cri.
Appelle, appelle l’avalanche.
Debout le jour,
debout le jour.
Au bout des bras, ce que tu veux.
Tout’ se peut.