Les paroles de la chanson
« Tous les bœufs (elle aimait un taureau) »
Georgette Plana
C’est au pied d’une grande montagne
Que paissait en Espagne
Un grand troupeau de bœufs
Et ces bœufs avaient comme compagne
Arrivant de Bretagne
Une vache aux grands yeux
On entend dire partout
Que les bœufs n’ont pas de goût
Cela ne tient pas debout
Car ceux-là n’en manquaient pas du tout
C’est à qui d’ ces ruminants
Etait le plus prévenant
Avec un air plein d’innocence
Ils la contemplaient en silence
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs aimaient la vache
Mais la vache, ah! la vache!
Elle n’en aimait aucun d’eux
Quand les bœufs, quand les bœufs
Quand les bœufs, quand les bœufs
Quand les bœufs d’une jolie vache
S’amourachent, s’amourachent
Ça n’est pas très dangereux,
Elle aimait un taureau
Qu’elle avait vu à Bilbao
Au marché aux bestiaux
Oh! ce taureau, qu’il était beau!
Avec ses jolies cornes en crocs
Il avait un anneau
Un bel anneau dans les naseaux
Un joli p’tit museau
Il était rond, il était gros
C’était un beau taureau costaud
Et elle rêvait, la vache,
Nuit et jour du taureau
Mais la vache qui manquait d’expérience
Dit avec imprudence
Qu’elle aimait un taureau
L’un des bœufs dit : C’ taureau, ma chérie
Fait toutes sortes de vacheries
C’ n’est pas l’ mâle qu’il vous faut
Puis, il dit : Confidentiel
Mais c’est un professionnel
Il se fait payer d’ailleurs
Toutes les fois qu’il accorde ses faveurs
Et puis, ce qui est bien pis
Chaque jour, de pis en pis
Il va comme ça, de vache en vache
Mais à aucune il ne s’attache
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Le débinaient à la vache
Et la vache, ah! la vache!
Elle avait les larmes aux yeux
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs voulaient qu’ la vache
Se détache, se détache
De ce gros taureau vicieux
Ils disaient du taureau :
C’est lui la cause de tous nos maux,
Mettant tout sur son dos
Lui attribuant de tels propos
Que la vache pleurait comme un veau!
Mais le jour des Rameaux
On la ram’na à Bilbao
Au marché aux bestiaux
Et son cœur battit aussitôt
Qu’elle aperçut le beau taureau
Car, malgré tout ça, la vache
Adorait le taureau
Ce jour-là, pour elle, quelle chance!
On les mit en présence
Le taureau fut galant
Il lui dit : Mais vous êtes jolie
Je passerais bien ma vie
Avec vous, mon enfant
Elle répondit : Vous riez
Vous faites un trop sale métier
Et puis, on m’a dit d’ailleurs :
Ce taureau, mais il n’a aucun cœur
Alors, le taureau, furieux
Dit en faisant les gros yeux :
Ce sont les bœufs, réponds de suite,
Qui t’ont dit ça? Oui, fit la p’tite
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Dit le taureau à la vache
Si j’ me fâche, si j’ me fâche!
J’ vais en faire du pot-au-feu
Mais les bœufs, mais les bœufs
Mais les bœufs, mais les bœufs
S’enfuirent tous comme des lâches
Et la vache, ah! la vache!
En riant se moqua d’eux
Puis, doucement, le taureau
Très sagement, lui dit ces mots :
Si je change de boulot
Je s’rais forcé, vois-tu, coco
D’en faire un autre moins rigolo
Tu comprends, mon trésor
Pour moi, ce s’rait l’ toréador
Et l’affreuse mise à mort
Alors, elle, sans hésitation
Lui fit garder sa profession
Et d’puis des années, la vache
Tous les ans, a un veau
Que paissait en Espagne
Un grand troupeau de bœufs
Et ces bœufs avaient comme compagne
Arrivant de Bretagne
Une vache aux grands yeux
On entend dire partout
Que les bœufs n’ont pas de goût
Cela ne tient pas debout
Car ceux-là n’en manquaient pas du tout
C’est à qui d’ ces ruminants
Etait le plus prévenant
Avec un air plein d’innocence
Ils la contemplaient en silence
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs aimaient la vache
Mais la vache, ah! la vache!
Elle n’en aimait aucun d’eux
Quand les bœufs, quand les bœufs
Quand les bœufs, quand les bœufs
Quand les bœufs d’une jolie vache
S’amourachent, s’amourachent
Ça n’est pas très dangereux,
Elle aimait un taureau
Qu’elle avait vu à Bilbao
Au marché aux bestiaux
Oh! ce taureau, qu’il était beau!
Avec ses jolies cornes en crocs
Il avait un anneau
Un bel anneau dans les naseaux
Un joli p’tit museau
Il était rond, il était gros
C’était un beau taureau costaud
Et elle rêvait, la vache,
Nuit et jour du taureau
Mais la vache qui manquait d’expérience
Dit avec imprudence
Qu’elle aimait un taureau
L’un des bœufs dit : C’ taureau, ma chérie
Fait toutes sortes de vacheries
C’ n’est pas l’ mâle qu’il vous faut
Puis, il dit : Confidentiel
Mais c’est un professionnel
Il se fait payer d’ailleurs
Toutes les fois qu’il accorde ses faveurs
Et puis, ce qui est bien pis
Chaque jour, de pis en pis
Il va comme ça, de vache en vache
Mais à aucune il ne s’attache
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Le débinaient à la vache
Et la vache, ah! la vache!
Elle avait les larmes aux yeux
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs voulaient qu’ la vache
Se détache, se détache
De ce gros taureau vicieux
Ils disaient du taureau :
C’est lui la cause de tous nos maux,
Mettant tout sur son dos
Lui attribuant de tels propos
Que la vache pleurait comme un veau!
Mais le jour des Rameaux
On la ram’na à Bilbao
Au marché aux bestiaux
Et son cœur battit aussitôt
Qu’elle aperçut le beau taureau
Car, malgré tout ça, la vache
Adorait le taureau
Ce jour-là, pour elle, quelle chance!
On les mit en présence
Le taureau fut galant
Il lui dit : Mais vous êtes jolie
Je passerais bien ma vie
Avec vous, mon enfant
Elle répondit : Vous riez
Vous faites un trop sale métier
Et puis, on m’a dit d’ailleurs :
Ce taureau, mais il n’a aucun cœur
Alors, le taureau, furieux
Dit en faisant les gros yeux :
Ce sont les bœufs, réponds de suite,
Qui t’ont dit ça? Oui, fit la p’tite
Tous les bœufs, tous les bœufs
Tous les bœufs, tous les bœufs
Dit le taureau à la vache
Si j’ me fâche, si j’ me fâche!
J’ vais en faire du pot-au-feu
Mais les bœufs, mais les bœufs
Mais les bœufs, mais les bœufs
S’enfuirent tous comme des lâches
Et la vache, ah! la vache!
En riant se moqua d’eux
Puis, doucement, le taureau
Très sagement, lui dit ces mots :
Si je change de boulot
Je s’rais forcé, vois-tu, coco
D’en faire un autre moins rigolo
Tu comprends, mon trésor
Pour moi, ce s’rait l’ toréador
Et l’affreuse mise à mort
Alors, elle, sans hésitation
Lui fit garder sa profession
Et d’puis des années, la vache
Tous les ans, a un veau