Les paroles de la chanson
« Toujours (… et toujours) »
Massilia Sound System
À mesure que la paix de nos quartiers s’éloigne
S’installent des discours qui font peur, j’en témoigne
Qui donc possède-t-il le remède qui soigne?
Quel est le bon dosage de douceur et de poigne?
En tous cas on n’a pas le droit d’évoquer le non-lieu
On est tous coupables de ne pas ouvrir les yeux
On est trop minables et l’on voudrait tous croire en Dieu
La violence chez l’homme est un crime odieux.
Mais on va pas nous la faire
Malgré les décennies
Qu’on a passé à l’arrière
Malgré tous les ennuis
Quand l’étau se resserre
On redouble d’énergie
Avec un genou à terre
Le combat se poursuit.
Toujours et toujours
Du moment que dans nos cœurs il y a de l’amour
Toujours et toujours
Mes voisins dans le calme sont endormis
Pas le moindre bruit
Le quartier a rendu son silence à la nuit
Pas de pleurs, pas de cris
On devrait fêter ça, mais le cœur n’y est pas
Allez savoir pourquoi
On a le sentiment d’être exclus et punis
D’être oubliés du droit.
Mais quand certains se disent en place
Que plus rien ne les dépasse
Qui, pour très cher se déplacent
Toujours en première classe
Je dis que grand bien leur fasse
Moi de tout ça, je m’en passe
Je préfère monter les basses
Et faire des dédicaces.
Visiblement, ils sont aveugles au Parlement
Ils ne perçoivent pas la détresse des pauvres gens,
Qui voudraient vivre en paix tout de suite et maintenant
Qui voudraient se nourrir et se loger décemment,
Qui ne veulent plus être obligés de se montrer violents,
Et ne plus voir les prisons se remplir de leurs enfants
Qui aimeraient vivre heureux tout simplement
Et arrêter de répéter que c’était mieux avant.
Mais si on doit tous les jours aller au charbon
Pour nourrir la famille en risquant la prison
Ça n’est pas une vie, pas une vraie solution
Nous on n’en a pas envie, c’est pourquoi nous nous battrons.
S’installent des discours qui font peur, j’en témoigne
Qui donc possède-t-il le remède qui soigne?
Quel est le bon dosage de douceur et de poigne?
En tous cas on n’a pas le droit d’évoquer le non-lieu
On est tous coupables de ne pas ouvrir les yeux
On est trop minables et l’on voudrait tous croire en Dieu
La violence chez l’homme est un crime odieux.
Mais on va pas nous la faire
Malgré les décennies
Qu’on a passé à l’arrière
Malgré tous les ennuis
Quand l’étau se resserre
On redouble d’énergie
Avec un genou à terre
Le combat se poursuit.
Toujours et toujours
Du moment que dans nos cœurs il y a de l’amour
Toujours et toujours
Mes voisins dans le calme sont endormis
Pas le moindre bruit
Le quartier a rendu son silence à la nuit
Pas de pleurs, pas de cris
On devrait fêter ça, mais le cœur n’y est pas
Allez savoir pourquoi
On a le sentiment d’être exclus et punis
D’être oubliés du droit.
Mais quand certains se disent en place
Que plus rien ne les dépasse
Qui, pour très cher se déplacent
Toujours en première classe
Je dis que grand bien leur fasse
Moi de tout ça, je m’en passe
Je préfère monter les basses
Et faire des dédicaces.
Visiblement, ils sont aveugles au Parlement
Ils ne perçoivent pas la détresse des pauvres gens,
Qui voudraient vivre en paix tout de suite et maintenant
Qui voudraient se nourrir et se loger décemment,
Qui ne veulent plus être obligés de se montrer violents,
Et ne plus voir les prisons se remplir de leurs enfants
Qui aimeraient vivre heureux tout simplement
Et arrêter de répéter que c’était mieux avant.
Mais si on doit tous les jours aller au charbon
Pour nourrir la famille en risquant la prison
Ça n’est pas une vie, pas une vraie solution
Nous on n’en a pas envie, c’est pourquoi nous nous battrons.