Les paroles de la chanson
« To be »
Jean-Michel Piton
Ce qu’elle avait aimé chez lui
C’était son côté Luchini
Gérard Philipe
Cette tendre timidité
Ça la faisait vraiment craquer
Ce genre de type
Pourquoi le cacher, y a rien d’ mal,
C’était le mari idéal
Pour son Œdipe
De plus, il était comédien
Habitait le Quartier Latin
Malgré la mouise
Ça fait partie du décorum
La vie, quand elle aime un homme,
Elle le déguise
Et le soir devant les fourneaux
On fait comme Pirandello
On improvise
Elle faisait des ménages
Il lui jouait des scènes
Prendre racine aux Assedic
Ça ternit un peu les répliques
Ça casse la rime
De tout ce talent ignoré
Ça lèse un peu la majesté
C’est presque un crime
Et les espoirs de haut d’affiche
La réalité, elle s’en fiche
Ça, c’est d’ la frime
Lutter contre Britannicus
Ça n’a jamais aidé Findus
À faire la bouffe
Celles du Nord ou Parisiens
Les nourrissaient d’alexandrins
La belle esbroufe
Trop souvent sec était leur pain
En faut pas plus au bon chrétien
Pour qu’il s’étouffe
Elle faisait des ménages
Il lui jouait des scènes
Mener sa passion jusqu’au bout
C’est une O.P.A. de quat’ sous
C’est tout ce qui reste
- Et comment veux-tu qu’on s’en sorte?
- Si t’es pas content, prends la porte
Mais moi, je reste
Et ne me parle plus d’audition
La dernière fois, Agamemnon
A pris une veste
On sait ce que son mari vaut
Quand on le voit courber le dos
Sous la tempête
Qu’il parle de la nuit des rois
Parce qu’il a eu la fève, une fois
Dans la galette
Et joue Le soulier de satin
En charentaises du matin
Et sans chaussettes
Elle faisait des ménages, ouais, c’est ça!
Il lui jouait des scènes
Alors un jour, y en a plein le dos
On refuse d’attendre Godot
Enfin, c’est un prétexte
Pour cacher l’amant dans l’ placard
Et faire son théâtre au boulevard
Changer de contexte
Puis à cheval entre les deux
La guerre de trois aura bien lieu
Malgré le texte
Alors, elle déménage
Il reste seul en scène
C’était son côté Luchini
Gérard Philipe
Cette tendre timidité
Ça la faisait vraiment craquer
Ce genre de type
Pourquoi le cacher, y a rien d’ mal,
C’était le mari idéal
Pour son Œdipe
De plus, il était comédien
Habitait le Quartier Latin
Malgré la mouise
Ça fait partie du décorum
La vie, quand elle aime un homme,
Elle le déguise
Et le soir devant les fourneaux
On fait comme Pirandello
On improvise
Elle faisait des ménages
Il lui jouait des scènes
Prendre racine aux Assedic
Ça ternit un peu les répliques
Ça casse la rime
De tout ce talent ignoré
Ça lèse un peu la majesté
C’est presque un crime
Et les espoirs de haut d’affiche
La réalité, elle s’en fiche
Ça, c’est d’ la frime
Lutter contre Britannicus
Ça n’a jamais aidé Findus
À faire la bouffe
Celles du Nord ou Parisiens
Les nourrissaient d’alexandrins
La belle esbroufe
Trop souvent sec était leur pain
En faut pas plus au bon chrétien
Pour qu’il s’étouffe
Elle faisait des ménages
Il lui jouait des scènes
Mener sa passion jusqu’au bout
C’est une O.P.A. de quat’ sous
C’est tout ce qui reste
- Et comment veux-tu qu’on s’en sorte?
- Si t’es pas content, prends la porte
Mais moi, je reste
Et ne me parle plus d’audition
La dernière fois, Agamemnon
A pris une veste
On sait ce que son mari vaut
Quand on le voit courber le dos
Sous la tempête
Qu’il parle de la nuit des rois
Parce qu’il a eu la fève, une fois
Dans la galette
Et joue Le soulier de satin
En charentaises du matin
Et sans chaussettes
Elle faisait des ménages, ouais, c’est ça!
Il lui jouait des scènes
Alors un jour, y en a plein le dos
On refuse d’attendre Godot
Enfin, c’est un prétexte
Pour cacher l’amant dans l’ placard
Et faire son théâtre au boulevard
Changer de contexte
Puis à cheval entre les deux
La guerre de trois aura bien lieu
Malgré le texte
Alors, elle déménage
Il reste seul en scène