Les paroles de la chanson
« Tiercé gagnant »
Sarclo
Même dans une vie triste à mourir
Et avec un cœur d’enterrement
Tous les soirs, avant de s’endormir
On se fait un petit tiercé gagnant
Avec tout ce qu’on pourrait s’offrir
C’est épatant, c’est épatant
Allongé, tout seul contre un mur
On se raconte encore une histoire
On s’imagine comme un futur
On se voit les rois du bazar
On ressent plus la moindre blessure
Ça fait bizarre, ça fait bizarre
Tous dans nos petits coins de vies un peu moches
On s’en balance que Dieu est mort
Dans un vieux reste de rêve qui s’accroche
Le roi voudrait qu’on l’aime pour son corps
Et le pauvre en a plein les poches
Ça va encore
On s’offre une p’tite partie gratuite
Sans savoir jouer au flipper
On se mange une fille belle comme une truite
Qui trouve qu’on est un type super
On peut bien penser qu’on a la frite
On est pépère, on est pépère
Si les salauds les plus immondes
Ont la laideur aussi paisible
C’est que c’est comme ça pour tout le monde
Sinon y a plus rien qu’est possible
On a la douleur tellement profonde
Faut un fusible, faut un fusible
Les pigeons du Loto dans les grands magasins
Tout le monde pendu à la barre des caddies
De quoi on pense encore pouvoir avoir besoin?
Sur quoi on pense encore devoir mettre le prix
Quand on n’a plus un poil de destin
Plus un radis?
Tous les soirs, avant de s’endormir
On se fait un p’tit tiercé gagnant
On a huit femmes comme les vizirs
Qu’ont les seins comme des cerfs-volants
On se voit à la proue d’un navire
Comme un enfant, comme un enfant
Même dans une vie triste à mourir
Et avec un cœur d’enterrement
Tous les soirs, avant de s’endormir
On se fait un p’tit tiercé gagnant
Avec tout ce qu’on pourrait s’offrir
C’est reposant, c’est reposant
C’est épatant, c’est épatant
Et avec un cœur d’enterrement
Tous les soirs, avant de s’endormir
On se fait un petit tiercé gagnant
Avec tout ce qu’on pourrait s’offrir
C’est épatant, c’est épatant
Allongé, tout seul contre un mur
On se raconte encore une histoire
On s’imagine comme un futur
On se voit les rois du bazar
On ressent plus la moindre blessure
Ça fait bizarre, ça fait bizarre
Tous dans nos petits coins de vies un peu moches
On s’en balance que Dieu est mort
Dans un vieux reste de rêve qui s’accroche
Le roi voudrait qu’on l’aime pour son corps
Et le pauvre en a plein les poches
Ça va encore
On s’offre une p’tite partie gratuite
Sans savoir jouer au flipper
On se mange une fille belle comme une truite
Qui trouve qu’on est un type super
On peut bien penser qu’on a la frite
On est pépère, on est pépère
Si les salauds les plus immondes
Ont la laideur aussi paisible
C’est que c’est comme ça pour tout le monde
Sinon y a plus rien qu’est possible
On a la douleur tellement profonde
Faut un fusible, faut un fusible
Les pigeons du Loto dans les grands magasins
Tout le monde pendu à la barre des caddies
De quoi on pense encore pouvoir avoir besoin?
Sur quoi on pense encore devoir mettre le prix
Quand on n’a plus un poil de destin
Plus un radis?
Tous les soirs, avant de s’endormir
On se fait un p’tit tiercé gagnant
On a huit femmes comme les vizirs
Qu’ont les seins comme des cerfs-volants
On se voit à la proue d’un navire
Comme un enfant, comme un enfant
Même dans une vie triste à mourir
Et avec un cœur d’enterrement
Tous les soirs, avant de s’endormir
On se fait un p’tit tiercé gagnant
Avec tout ce qu’on pourrait s’offrir
C’est reposant, c’est reposant
C’est épatant, c’est épatant