Les paroles de la chanson
« Tatane »
Andre Bourvil
Mon copain, c’est Tatane
C’est dans la rue qu’il est né
Car, sur une peau de banane,
Sa maman avait glissé.
Dès qu’ chacun fut au courant
De l’événement,
Tout le quartier défila
Comme au régiment.
On vit même le vieux Léon
Faire preuve d’imagination
Et lui donner un surnom,
Le surnom de Tatane.
On l’arrosa tellement
Que tout le monde eut mal au crâne,
Du curé à l’adjudant
Mais quand le p’tit Tatane
Mit les pieds dans la vie,
A l’école, dans la rue
Ce surnom l’a poursuivi.
Ce qui n’arrangea rien,
C’est qu’à 15 ans 3 mois,
Malgré sa petite taille,
Il chaussait du 53.
Mon copain, mon Tatane,
Chaque jour, à l’atelier,
Glissait sur les peaux de banane
Qu’on lui mettait sous les pieds.
Ses copains n’virent jamais
Ses beaux cheveux blonds
Mais se moquèrent toujours
De ses pieds trop longs.
Personne ne travaillait plus.
Le patron s’en aperçut
Et le jeta à la rue.
Mon copain, mon Tatane,
Apprit ainsi que la vie
Fait pousser des peaux de banane
Bien plus vite que les radis.
Mon copain, mon Tatane
Quand l’amour fut sur ses pas,
Il lui jeta une peau de banane
Et Tatane n’en revint pas
Car la belle si elle vit ses beaux cheveux blonds
Trouva aussi qu’ses grands pieds étaient mignons.
Quand il se promène maintenant
Au bras de la belle enfant,
Il est fier comme Artaban.
Ils sont mari et femme.
Tous les jours l’amour grandit.
Une seule chose ennuie Tatane,
C’est qu’ses pieds grandissent aussi.
Brave tatane!
Bonne route Tatane!
C’est dans la rue qu’il est né
Car, sur une peau de banane,
Sa maman avait glissé.
Dès qu’ chacun fut au courant
De l’événement,
Tout le quartier défila
Comme au régiment.
On vit même le vieux Léon
Faire preuve d’imagination
Et lui donner un surnom,
Le surnom de Tatane.
On l’arrosa tellement
Que tout le monde eut mal au crâne,
Du curé à l’adjudant
Mais quand le p’tit Tatane
Mit les pieds dans la vie,
A l’école, dans la rue
Ce surnom l’a poursuivi.
Ce qui n’arrangea rien,
C’est qu’à 15 ans 3 mois,
Malgré sa petite taille,
Il chaussait du 53.
Mon copain, mon Tatane,
Chaque jour, à l’atelier,
Glissait sur les peaux de banane
Qu’on lui mettait sous les pieds.
Ses copains n’virent jamais
Ses beaux cheveux blonds
Mais se moquèrent toujours
De ses pieds trop longs.
Personne ne travaillait plus.
Le patron s’en aperçut
Et le jeta à la rue.
Mon copain, mon Tatane,
Apprit ainsi que la vie
Fait pousser des peaux de banane
Bien plus vite que les radis.
Mon copain, mon Tatane
Quand l’amour fut sur ses pas,
Il lui jeta une peau de banane
Et Tatane n’en revint pas
Car la belle si elle vit ses beaux cheveux blonds
Trouva aussi qu’ses grands pieds étaient mignons.
Quand il se promène maintenant
Au bras de la belle enfant,
Il est fier comme Artaban.
Ils sont mari et femme.
Tous les jours l’amour grandit.
Une seule chose ennuie Tatane,
C’est qu’ses pieds grandissent aussi.
Brave tatane!
Bonne route Tatane!