Les paroles de la chanson
« Tango pour luce »
Anne Sylvestre
Tu avais le cheveu platine
Tu n’avais pas très bonne mine
Avec tes yeux de mendigot
Et tu avais la voix fumeuse
Tu avais la voix ténébreuse
Et des accents de virago
Pas de celles que tout distingue
Tu balançais ton rire dingue
Et de derrière les fagots
Tu nous envoyais sans réclame
Une amitié de haut de gamme
Et qui sortait pas du frigo
{Refrain:}
Luce, il fallait bien un tango
Pour éponger tous les sanglots
Qui te sont restés dans la gorge
Tu pleurais ton alter ego
Avec cet air dégueulando
Que les peines d’amour nous forgent
Depuis la fenêtre d’en face
Tu débarquas un jour de grâce
Et me déclaras tout de go
"Je vais crever de solitude
Et loin d’en prendre l’habitude
Il me vient comme un vertigo
L’amour de ma vie trop volage
A carrément tourné la page
Et sur mon cœur mis l’embargo
J’ai beau le noyer dans mon verre
Je me gratte et je l’exaspère
Et c’est comme un impétigo"
{au Refrain}
Quelque temps, tu donnas le change
Et les connards que tout dérange
Les beaux fabricants de ragots
En te voyant exubérante
Dirent bien que si l’oiseau chante
Il est heureux mais, distinguo!
Tu brûlais toujours pour le même
Et s’il est vrai que, quand il aime
Il se dresse sur ses ergots
Dès qu’il n’aime plus, en revanche,
L’homme qu’on tire par la manche
Se conduit comme un saligaud
{au Refrain}
Enfin le dernier paragraphe
Pour clôturer cette épitaphe
J’aimerais le chanter largo
Et qu’il résonne à tes oreilles
Comme un carillon de bouteilles
Si Dieu n’est pas un Ostrogoth
Quand tu as compris, sans conteste,
Que la vie ou ce qu’il en reste
Ce n’est pas un jeu de Lego
On t’a retrouvée dans ta turne
Où tu avais préparé l’urne
Qui te servirait de cargo
Luce, tu aimais les tangos
Je t’en écrirais à gogo
Si je pensais que ça soulage
Cette noyade sans radeau
Et ce funèbre glissando
Dont tu fis ton dernier voyage
{au Refrain}
Luce, il fallait bien un tango
Tu n’avais pas très bonne mine
Avec tes yeux de mendigot
Et tu avais la voix fumeuse
Tu avais la voix ténébreuse
Et des accents de virago
Pas de celles que tout distingue
Tu balançais ton rire dingue
Et de derrière les fagots
Tu nous envoyais sans réclame
Une amitié de haut de gamme
Et qui sortait pas du frigo
{Refrain:}
Luce, il fallait bien un tango
Pour éponger tous les sanglots
Qui te sont restés dans la gorge
Tu pleurais ton alter ego
Avec cet air dégueulando
Que les peines d’amour nous forgent
Depuis la fenêtre d’en face
Tu débarquas un jour de grâce
Et me déclaras tout de go
"Je vais crever de solitude
Et loin d’en prendre l’habitude
Il me vient comme un vertigo
L’amour de ma vie trop volage
A carrément tourné la page
Et sur mon cœur mis l’embargo
J’ai beau le noyer dans mon verre
Je me gratte et je l’exaspère
Et c’est comme un impétigo"
{au Refrain}
Quelque temps, tu donnas le change
Et les connards que tout dérange
Les beaux fabricants de ragots
En te voyant exubérante
Dirent bien que si l’oiseau chante
Il est heureux mais, distinguo!
Tu brûlais toujours pour le même
Et s’il est vrai que, quand il aime
Il se dresse sur ses ergots
Dès qu’il n’aime plus, en revanche,
L’homme qu’on tire par la manche
Se conduit comme un saligaud
{au Refrain}
Enfin le dernier paragraphe
Pour clôturer cette épitaphe
J’aimerais le chanter largo
Et qu’il résonne à tes oreilles
Comme un carillon de bouteilles
Si Dieu n’est pas un Ostrogoth
Quand tu as compris, sans conteste,
Que la vie ou ce qu’il en reste
Ce n’est pas un jeu de Lego
On t’a retrouvée dans ta turne
Où tu avais préparé l’urne
Qui te servirait de cargo
Luce, tu aimais les tangos
Je t’en écrirais à gogo
Si je pensais que ça soulage
Cette noyade sans radeau
Et ce funèbre glissando
Dont tu fis ton dernier voyage
{au Refrain}
Luce, il fallait bien un tango