Les paroles de la chanson
« Ta lettre »
Gérard Darmon
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Ce matin, la Seine a quitté son lit
Gonflé l’eau crasseuse, inondé Paris
Le fleuve déchaîné, dans les rues qu’il avale,
Etale en torrent son débit vandale
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Une péniche encore vivante
Frétille sur le ventre
Des bateaux-mouches chavirent et s’abîment
Au large du musée de la Marine
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Des voitures en détresse, charriées par les flots,
Battent les flancs de Notre-Dame gagnée par les eaux
Elle tangue et vacille, cathédrale et paquebot
Recrache à la proue des confettis de vitraux
Au fait... j’ai reçu ta lettre
La tempête s’éloigne quand l’averse s’arrête
C’est la terre qui tremble pour relancer l’alerte
Avec autant de fumée qu’une fusée qui décolle
Les monuments s’effondrent et se brisent au sol
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Le Sacré-Cœur déboule pierre par pierre
Dévale et roule sur le manège du funiculaire
Les p’tits chevaux de bois hennissent en copeaux
Les tuiles tombent des toits et les toits tombent de haut
Au fait... j’ai déchiré ta lettre
Et moi, sur le toit...
Ce matin, la Seine a quitté son lit
Gonflé l’eau crasseuse, inondé Paris
Le fleuve déchaîné, dans les rues qu’il avale,
Etale en torrent son débit vandale
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Une péniche encore vivante
Frétille sur le ventre
Des bateaux-mouches chavirent et s’abîment
Au large du musée de la Marine
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Des voitures en détresse, charriées par les flots,
Battent les flancs de Notre-Dame gagnée par les eaux
Elle tangue et vacille, cathédrale et paquebot
Recrache à la proue des confettis de vitraux
Au fait... j’ai reçu ta lettre
La tempête s’éloigne quand l’averse s’arrête
C’est la terre qui tremble pour relancer l’alerte
Avec autant de fumée qu’une fusée qui décolle
Les monuments s’effondrent et se brisent au sol
Au fait... j’ai reçu ta lettre
Le Sacré-Cœur déboule pierre par pierre
Dévale et roule sur le manège du funiculaire
Les p’tits chevaux de bois hennissent en copeaux
Les tuiles tombent des toits et les toits tombent de haut
Au fait... j’ai déchiré ta lettre
Et moi, sur le toit...