Les paroles de la chanson
« T'es marron »
Francis Lalanne
Tu te fais tous les militaires
Et les puceaux de tous les âges
Les femmes te mettent plus bas que terre
Et les braves gens te crachent au visage
Y a des filles qui font le trottoir,
Toi tu fais les trains dans les gares
Tous les paumés du désespoir
Tu leur sers d’amour, provisoire
Y a dans ton coeur qu’est à tout l’monde
Quelque chose qui rêve de partir
Et quand tu touches la mappemonde
Ca te fait comme du plaisir
Tu te dis que loin c’est différent
Qu’y a des tas d’hommes à rencontrer
Des mecs beaux comme dans les romans
Des mecs forts, comme t’en as jamais
Mais comme pour s’tirer, faut des ronds,
T’es marron
{x2}
Alors tu fais tous les wagons
Qui sentent l’homme et les voyages
Et quand tu croises un vagabond,
Ton corps lui prend ses paysages,
Tu aimes les hommes pour c’qu’ils trimballent
De sueur et de noir sous les ongles
T’es comme une enfant de la balle
Qui ferait l’amour comme on jongle
Alors on te traite de tout
On met d’la boue sur ta vertu
On te montre du doigt partout
Et tout le monde te dis "tu"
Un homme qui va de femme en femme
On appelle ça un Don Juan,
Mais quand elle change d’homme, une femme
On appelle ça, tu sais comment
Mais comme tu l’fais pour pas un rond,
T’es marron
{x2}
Les hommes t’ont jamais rien offert
Et les femmes te font pas de cadeaux
Toi tu te mêles pas de leurs affaires
Mais elle te vomissent dans le dos
Quand tu te mets du rouge sur les lèvres
Ca leur fout du sang dans les yeux
Parce que tu les blesses dans leur rêves
Parce que t’as le corps heureux
Elles sont jalouses de ton ventre
Elles sont jalouses de ta vie
Y a qu’dans ta vie privée qu’elles rentrent
D’ailleurs peut-être parce qu’elles en ont envie
Moi j’te dis ça parce qu’une nuit
J’aurais tout fait pour que tu m’quittes plus
Même que lorsque tu es partie,
Tu vois, j’t’en ai pas voulu
Parce que moi je sais que tes bras,
Ils se referment jamais sur rien,
Parce que j’suis sûr qu’tu partiras
Aussi loin qu’on peut partir loin
Un jour, tu feras ton voyage
Au bout du monde et de l’amour
Et ceux qui t’crachaient au visage
Y s’ront coincés, comme des balourds
Ce jour-là, c’est ceux qui resteront
Qui s’ront marrons
{x4}
Et les puceaux de tous les âges
Les femmes te mettent plus bas que terre
Et les braves gens te crachent au visage
Y a des filles qui font le trottoir,
Toi tu fais les trains dans les gares
Tous les paumés du désespoir
Tu leur sers d’amour, provisoire
Y a dans ton coeur qu’est à tout l’monde
Quelque chose qui rêve de partir
Et quand tu touches la mappemonde
Ca te fait comme du plaisir
Tu te dis que loin c’est différent
Qu’y a des tas d’hommes à rencontrer
Des mecs beaux comme dans les romans
Des mecs forts, comme t’en as jamais
Mais comme pour s’tirer, faut des ronds,
T’es marron
{x2}
Alors tu fais tous les wagons
Qui sentent l’homme et les voyages
Et quand tu croises un vagabond,
Ton corps lui prend ses paysages,
Tu aimes les hommes pour c’qu’ils trimballent
De sueur et de noir sous les ongles
T’es comme une enfant de la balle
Qui ferait l’amour comme on jongle
Alors on te traite de tout
On met d’la boue sur ta vertu
On te montre du doigt partout
Et tout le monde te dis "tu"
Un homme qui va de femme en femme
On appelle ça un Don Juan,
Mais quand elle change d’homme, une femme
On appelle ça, tu sais comment
Mais comme tu l’fais pour pas un rond,
T’es marron
{x2}
Les hommes t’ont jamais rien offert
Et les femmes te font pas de cadeaux
Toi tu te mêles pas de leurs affaires
Mais elle te vomissent dans le dos
Quand tu te mets du rouge sur les lèvres
Ca leur fout du sang dans les yeux
Parce que tu les blesses dans leur rêves
Parce que t’as le corps heureux
Elles sont jalouses de ton ventre
Elles sont jalouses de ta vie
Y a qu’dans ta vie privée qu’elles rentrent
D’ailleurs peut-être parce qu’elles en ont envie
Moi j’te dis ça parce qu’une nuit
J’aurais tout fait pour que tu m’quittes plus
Même que lorsque tu es partie,
Tu vois, j’t’en ai pas voulu
Parce que moi je sais que tes bras,
Ils se referment jamais sur rien,
Parce que j’suis sûr qu’tu partiras
Aussi loin qu’on peut partir loin
Un jour, tu feras ton voyage
Au bout du monde et de l’amour
Et ceux qui t’crachaient au visage
Y s’ront coincés, comme des balourds
Ce jour-là, c’est ceux qui resteront
Qui s’ront marrons
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