Les paroles de la chanson
« Sur le bord de la rivière rouge »
Mes Aïeux
Elle était partie vers six heures et demie
Faire sa promenade de tous les jours
Elle s’était vêtue de son pardessus
Avec son foulard et ses bottes de velours
Sur le bord de la Rivière Rouge
Elle a un visage d’ange et un regard étrange
Un mélange de haine et d’amour
Tous les gars des environs voudraient lui relever son jupon
Mais quand on la voit on fait demi-tour
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Moi je n’suis pas peureux, j’en suis même presque amoureux
Et comme un espion je la suis pour...
Savoir pour qui, pourquoi elle se cache dans le bois
Et ne revient qu’au petit jour
Et je la suis, je la traque, ses pieds connaissent le sol
Et la forêt lui appartient, elle en connaît tous les détours
Et je cours, pourtant elle marche
On dirait qu’elle flotte, qu’elle vole
Et ma prudence me rappelle, qu’au ciel décline l’astre du jour
Tout près de la rivière, y a une petite clairière
Elle s’y assoit pour faire un feu
J`ai voulu m’approcher, une branche a craqué
Et son regard a trouvé mes yeux
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Devinez c’qu’on a trouvé
Elle m’a fait un sourire, m’a fait signe de venir
Et sans un mot elle a ôté son manteau
Malgré le bruit des bêtes, pour nous le temps s’arrête
Quand mon désir rencontre sa peau
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Devinez c’qu’on a trouvé
Près des cendres d’un feu de bois
Nous nous sommes endormis, douce était la nuit
Mais je me suis fait réveiller par un hurlement de fou
Des crocs dedans mon cou
J’ai su que pour moi, il était trop tard
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Devinez c’qu’on a trouvé
Près des cendres d’un feu de bois
Le cadavre du jeune Gadouas.
Faire sa promenade de tous les jours
Elle s’était vêtue de son pardessus
Avec son foulard et ses bottes de velours
Sur le bord de la Rivière Rouge
Elle a un visage d’ange et un regard étrange
Un mélange de haine et d’amour
Tous les gars des environs voudraient lui relever son jupon
Mais quand on la voit on fait demi-tour
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Moi je n’suis pas peureux, j’en suis même presque amoureux
Et comme un espion je la suis pour...
Savoir pour qui, pourquoi elle se cache dans le bois
Et ne revient qu’au petit jour
Et je la suis, je la traque, ses pieds connaissent le sol
Et la forêt lui appartient, elle en connaît tous les détours
Et je cours, pourtant elle marche
On dirait qu’elle flotte, qu’elle vole
Et ma prudence me rappelle, qu’au ciel décline l’astre du jour
Tout près de la rivière, y a une petite clairière
Elle s’y assoit pour faire un feu
J`ai voulu m’approcher, une branche a craqué
Et son regard a trouvé mes yeux
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Devinez c’qu’on a trouvé
Elle m’a fait un sourire, m’a fait signe de venir
Et sans un mot elle a ôté son manteau
Malgré le bruit des bêtes, pour nous le temps s’arrête
Quand mon désir rencontre sa peau
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Devinez c’qu’on a trouvé
Près des cendres d’un feu de bois
Nous nous sommes endormis, douce était la nuit
Mais je me suis fait réveiller par un hurlement de fou
Des crocs dedans mon cou
J’ai su que pour moi, il était trop tard
Sur le bord de la Rivière Rouge
On est allé s’promener
Devinez c’qu’on a trouvé
Près des cendres d’un feu de bois
Le cadavre du jeune Gadouas.