Les paroles de la chanson
« Sur la grosse pierre »
Michèle Bernard
Je regarde les gens qui viennent s’asseoir
Au bord d’ la rivière
Sur la grosse pierre
Ils n’ savent pas que je peux les voir
Y s’ croient solitaires
Sur la grosse pierre
Selon les heures, ils se remplacent
Comme sur un banc
Et chacun chauffe un peu la place
Pour le suivant
C’est une vieille dame qui se repose
Un peu essoufflée
Son p’tit chien tire une langue toute rose
Veut tout renifler
Une grappe de gosses qui s’agglutinent
Et vident leurs poches
Pleines de cailloux, de carabines
Et de bouts d’ brioches
On se retire juste un moment
Du monde ordinaire
Sur la grosse pierre
On dirait qu’y a comme un aimant
Qu’attire les derrières
Sur la grosse pierre
C’est un refuge, une terre d’asile
Où l’on échoue
Comme un Robinson sur son île,
Si loin de tout
C’est deux gars qui posent leur bécane
Et veulent s’expliquer
A propos d’une caisse ou d’une femme
Qu’ils se s’raient piqués
C’est deux amoureux qui s’embrassent
Sur ce banc public
Puis regardent les nuages qui passent
Tout mélancoliques
Et moi aussi, je viens souvent
M’asseoir, solitaire,
Sur la grosse pierre
Une chose augmente énormément
La part de mystère
De la grosse pierre
C’est là que mon portable passe,
Sur ce caillou,
C’est là que j’ t’envoie dans l’espace
Quelques mots doux
- Allo, allo, c’est moi!
- T’es où?
- Sur la grosse pierre!
Au bord d’ la rivière
Sur la grosse pierre
Ils n’ savent pas que je peux les voir
Y s’ croient solitaires
Sur la grosse pierre
Selon les heures, ils se remplacent
Comme sur un banc
Et chacun chauffe un peu la place
Pour le suivant
C’est une vieille dame qui se repose
Un peu essoufflée
Son p’tit chien tire une langue toute rose
Veut tout renifler
Une grappe de gosses qui s’agglutinent
Et vident leurs poches
Pleines de cailloux, de carabines
Et de bouts d’ brioches
On se retire juste un moment
Du monde ordinaire
Sur la grosse pierre
On dirait qu’y a comme un aimant
Qu’attire les derrières
Sur la grosse pierre
C’est un refuge, une terre d’asile
Où l’on échoue
Comme un Robinson sur son île,
Si loin de tout
C’est deux gars qui posent leur bécane
Et veulent s’expliquer
A propos d’une caisse ou d’une femme
Qu’ils se s’raient piqués
C’est deux amoureux qui s’embrassent
Sur ce banc public
Puis regardent les nuages qui passent
Tout mélancoliques
Et moi aussi, je viens souvent
M’asseoir, solitaire,
Sur la grosse pierre
Une chose augmente énormément
La part de mystère
De la grosse pierre
C’est là que mon portable passe,
Sur ce caillou,
C’est là que j’ t’envoie dans l’espace
Quelques mots doux
- Allo, allo, c’est moi!
- T’es où?
- Sur la grosse pierre!