Les paroles de la chanson
« String »
Évelyne Gallet
Messieurs, quand vient le temps de draguer la baigneuse
En été, sur la plage et autour des piscines
Lorsque vous étudiez vos tronches ravageuses
Dans un miroir de poche ou devant les vitrines
Vous perdez votre temps, messieurs, à vous refaire
Autant que faire se peut, un élégant faciès
Car, de tous vos attraits, ce que femme préfère
Si j’en crois la rumeur, messieurs, ce sont vos fesses
Hé, oui! Pardonnez-moi ce constat un peu rude
Les statistiques sont formelles à cet égard
Et personnellement, j’en ai la certitude
Depuis que je m’obstine à lorgner vos pétards
Alors, ne gaspillez donc plus vos énergies
Cligner du sourcil d’un regard amoureux
C’est inutile puisque la plupart des filles
Dévisagent vos culs avant de voir vos yeux
J’entends les voix des mâles protester "C’est vulgaire!
La femme n’est plus la femme! Que s’est-il donc passé
Pour qu’elle se conduise comme un légionnaire?
Stop! Si ça continue, elle va nous dépasser!
Qu’un homme soit sensible aux popotins des grâces
Mon Dieu, c’est rendre hommage à la féminité
Mais regarder nos culs? Ah, non! C’est dégueulasse!
Car enfin nous avons bien d’autres qualités"
C’est précisément là, messieurs, que le bât blesse
Bien d’autres qualités, c’est assez prétentieux
Un grand nombre de mecs n’ont, hélas, que leurs fesses
Pour tout relief et pour qu’on s’attarde sur eux
Vous avez tant fourni pour draguer sur la plage
D’efforts et de pognon dans le body building
Que vous avez fini par offrir une image
Dont nous ne retenons que la ligne du string
Mais trêve de discours, tout ça n’est pas bien grave
C’était juste pour faire quelques alexandrins
Que cette petite chanson ne soit pas une entrave
À vos désirs de plaire par tous les moyens
Vous avez contribué, sans jouer les apôtres
À dorer le blason de la féminité
Vous regardez nos culs, nous regardons les vôtres
L’homme et la femme, enfin, sont à égalité!
En été, sur la plage et autour des piscines
Lorsque vous étudiez vos tronches ravageuses
Dans un miroir de poche ou devant les vitrines
Vous perdez votre temps, messieurs, à vous refaire
Autant que faire se peut, un élégant faciès
Car, de tous vos attraits, ce que femme préfère
Si j’en crois la rumeur, messieurs, ce sont vos fesses
Hé, oui! Pardonnez-moi ce constat un peu rude
Les statistiques sont formelles à cet égard
Et personnellement, j’en ai la certitude
Depuis que je m’obstine à lorgner vos pétards
Alors, ne gaspillez donc plus vos énergies
Cligner du sourcil d’un regard amoureux
C’est inutile puisque la plupart des filles
Dévisagent vos culs avant de voir vos yeux
J’entends les voix des mâles protester "C’est vulgaire!
La femme n’est plus la femme! Que s’est-il donc passé
Pour qu’elle se conduise comme un légionnaire?
Stop! Si ça continue, elle va nous dépasser!
Qu’un homme soit sensible aux popotins des grâces
Mon Dieu, c’est rendre hommage à la féminité
Mais regarder nos culs? Ah, non! C’est dégueulasse!
Car enfin nous avons bien d’autres qualités"
C’est précisément là, messieurs, que le bât blesse
Bien d’autres qualités, c’est assez prétentieux
Un grand nombre de mecs n’ont, hélas, que leurs fesses
Pour tout relief et pour qu’on s’attarde sur eux
Vous avez tant fourni pour draguer sur la plage
D’efforts et de pognon dans le body building
Que vous avez fini par offrir une image
Dont nous ne retenons que la ligne du string
Mais trêve de discours, tout ça n’est pas bien grave
C’était juste pour faire quelques alexandrins
Que cette petite chanson ne soit pas une entrave
À vos désirs de plaire par tous les moyens
Vous avez contribué, sans jouer les apôtres
À dorer le blason de la féminité
Vous regardez nos culs, nous regardons les vôtres
L’homme et la femme, enfin, sont à égalité!
