Les paroles de la chanson
« Sous son lit »
Batlik
De derrière ses lunettes usées
Il pense,
Que la vie n’est pas si facile,
Qu’il voudrait retomber en enfance.
Du temps ou la seule de ses peurs
Était de ne pas savoir qui,
Se cachait sous son lit.
Mais nos peurs se précisent avec l’age
Comme le suspens au fil des pages
D’un livre ou le poids de l’argent
A écrasé celui de la vie
D’un livre ou tous les honnêtes gens
S’en vont cacher sous leur lit
Leurs économies.
Ils disent,
Méfiez vous surtout des petites bandes
Et faites confiance à nos grands groupes
Tous les policiers vous défendent
En se cachant au bord des routes
Ayez peur de tout sauf de nous
Et faite attention à vos sous
Y a un étranger derrière vous.
Il n’est pas dit qu’on ne sache pas vivre
Les uns sur les autres
Mais c’est plus dur si l’on nous ligue
Les uns contre les autres
C’est diviser pour mieux régner
Et protéger pour mieux épier
Le citoyen satisfait.
Il ferme tout à double tour
Et prend toujours le même détour
Pour ne pas avoir à traverser
Le parc mal éclairé
Il est comme ces moustiques le soir
Qui vont de lumières en lumières
En évitant le noir.
Il a peur
De son voisin
Et du voisin
De ce voisin.
Sa peur fait le tour de la terre
Et revient derrière lui
En le faisant sursauter
Sans même faire de bruit.
Nous sommes le vendredi 13 juin
Et aujourd’hui
Il semble qu’on vole au citoyen
Sa liberté de réfléchir et
Le droit de se munir
D’une pensée personnelle
Et individuelle.
Nous sommes le vendredi 13 juin
Et nos superstitions auront toutes
Disparues demain.
Emportées par une ère nouvelle
Ou toutes nos peurs artificielles
Seront toutes droit sorties
Du journal télé du jeudi…
En tous cas moi je sais
Tout ce qu’il y a sous mon lit
Et ce n’est pas un étranger transi
Qu’en veut à mes économies.
Ce n’est pas un jeune mal éduqué
Ou un fils d’immigré,
Qui pour le plaisir de nuire
S’en prend à ma sécurité.
Sous mon lit, sont cachés
3 types au sourire acéré,
Un homme d’affaires, un ministère
Et un petit banquier avisé,
Qui gère le compte et les billets
Que l’homme d’affaire
Me pousse à dépenser,
Pendant que le ministère m’attache au lit
Avec du ruban adhésif estampillé démocratie.
De derrière ses lunettes usées
Il pense,
Que la vie n’est pas si facile,
Qu’il voudrait retomber en enfance.
Du temps ou la seule de ses peurs
Était de ne pas savoir qui,
Se cachait sous son lit.
Il pense,
Que la vie n’est pas si facile,
Qu’il voudrait retomber en enfance.
Du temps ou la seule de ses peurs
Était de ne pas savoir qui,
Se cachait sous son lit.
Mais nos peurs se précisent avec l’age
Comme le suspens au fil des pages
D’un livre ou le poids de l’argent
A écrasé celui de la vie
D’un livre ou tous les honnêtes gens
S’en vont cacher sous leur lit
Leurs économies.
Ils disent,
Méfiez vous surtout des petites bandes
Et faites confiance à nos grands groupes
Tous les policiers vous défendent
En se cachant au bord des routes
Ayez peur de tout sauf de nous
Et faite attention à vos sous
Y a un étranger derrière vous.
Il n’est pas dit qu’on ne sache pas vivre
Les uns sur les autres
Mais c’est plus dur si l’on nous ligue
Les uns contre les autres
C’est diviser pour mieux régner
Et protéger pour mieux épier
Le citoyen satisfait.
Il ferme tout à double tour
Et prend toujours le même détour
Pour ne pas avoir à traverser
Le parc mal éclairé
Il est comme ces moustiques le soir
Qui vont de lumières en lumières
En évitant le noir.
Il a peur
De son voisin
Et du voisin
De ce voisin.
Sa peur fait le tour de la terre
Et revient derrière lui
En le faisant sursauter
Sans même faire de bruit.
Nous sommes le vendredi 13 juin
Et aujourd’hui
Il semble qu’on vole au citoyen
Sa liberté de réfléchir et
Le droit de se munir
D’une pensée personnelle
Et individuelle.
Nous sommes le vendredi 13 juin
Et nos superstitions auront toutes
Disparues demain.
Emportées par une ère nouvelle
Ou toutes nos peurs artificielles
Seront toutes droit sorties
Du journal télé du jeudi…
En tous cas moi je sais
Tout ce qu’il y a sous mon lit
Et ce n’est pas un étranger transi
Qu’en veut à mes économies.
Ce n’est pas un jeune mal éduqué
Ou un fils d’immigré,
Qui pour le plaisir de nuire
S’en prend à ma sécurité.
Sous mon lit, sont cachés
3 types au sourire acéré,
Un homme d’affaires, un ministère
Et un petit banquier avisé,
Qui gère le compte et les billets
Que l’homme d’affaire
Me pousse à dépenser,
Pendant que le ministère m’attache au lit
Avec du ruban adhésif estampillé démocratie.
De derrière ses lunettes usées
Il pense,
Que la vie n’est pas si facile,
Qu’il voudrait retomber en enfance.
Du temps ou la seule de ses peurs
Était de ne pas savoir qui,
Se cachait sous son lit.