Les paroles de la chanson
« Sous observation »
Marie-Annick Lépine
Tu ne bouges pas le p’tit doigt
Dans ton lit bien trop étroit
Une plaie à ton bas ventre
Une jeune infirmière entre
Elle te demande si tout va bien
Mais du coup, tu n’en sais rien,
Tu te sens un peu en laisse
Enfermée dans ta p’tite pièce,
Des murs beiges et puis saumon,
Tu es sous observation
Maintenant débute l’histoire
À cinq heures trente-deux du soir
Tu te souviendras d’cette date
Le 5 novembre 2004
Il faut qu’tu restes alitée
La plaie n’est pas cicatrisée
Tu es seule avec ton copain
C’est un début, c’est la fin,
Depuis cette opération
Tu es sous observation
Tout s’déroule dans les plans
Il n’y a plus rien d’inquiétant
Des amis te rendent visite
Pour cette belle réussite
La nourriture n’a pas de goût,
Tu as hâte d’entrer chez vous,
Mais douc’ment passent les heures
Où tu r’ssens moins la douleur,
De gros changements surviendront
Tu es sous observation
À la f’nêtre un bel oiseau
Et des fleurs dans un grand pot,
Un bon livre que tu connais
Sur la table de chevet
On te donne ton congé,
Maintenant tu peux rentrer,
Mais est-ce que j’vais être une bonne maman
Car dans tes bras belle Émilie,
Belle comme une nouvelle vie,
Dort paisiblement.
Dans ton lit bien trop étroit
Une plaie à ton bas ventre
Une jeune infirmière entre
Elle te demande si tout va bien
Mais du coup, tu n’en sais rien,
Tu te sens un peu en laisse
Enfermée dans ta p’tite pièce,
Des murs beiges et puis saumon,
Tu es sous observation
Maintenant débute l’histoire
À cinq heures trente-deux du soir
Tu te souviendras d’cette date
Le 5 novembre 2004
Il faut qu’tu restes alitée
La plaie n’est pas cicatrisée
Tu es seule avec ton copain
C’est un début, c’est la fin,
Depuis cette opération
Tu es sous observation
Tout s’déroule dans les plans
Il n’y a plus rien d’inquiétant
Des amis te rendent visite
Pour cette belle réussite
La nourriture n’a pas de goût,
Tu as hâte d’entrer chez vous,
Mais douc’ment passent les heures
Où tu r’ssens moins la douleur,
De gros changements surviendront
Tu es sous observation
À la f’nêtre un bel oiseau
Et des fleurs dans un grand pot,
Un bon livre que tu connais
Sur la table de chevet
On te donne ton congé,
Maintenant tu peux rentrer,
Mais est-ce que j’vais être une bonne maman
Car dans tes bras belle Émilie,
Belle comme une nouvelle vie,
Dort paisiblement.