Les paroles de la chanson
« Sous le grand ciel d'hiver »
Juliette
Leurs regards se croisaient
Pour la dernière fois
Leurs lèvres se taisaient
Et il faisait si froid
Que leurs mains se tissaient
Sous le grand ciel d’hiver
D’une neige enlacée
Sur sa blanche crinière
Il me semble parfois
Les revoir à nouveau
Parfois même, je crois
Qu’ils murmurent des mots
Il me semble parfois
Qu’ils reviendront un jour
Que le temps qui s’en va
Portera leur retour
Pour mieux les regarder
Je m’étais arrêtée
Ou pour mieux les garder
Dans cette éternité
D’une lente prière
Qu’ils avaient traversée
Quand un jet de lumière
Les avait rassemblés
Leurs regards se touchaient
Par une seule larme
Et la nuit épanchait
Ces deux corps en alarme
Sur le grand fleuve gris
D’une ville muette
Lorsqu’une femme crie
Sur la place déserte
Il me semble à présent
Que leurs yeux n’ont plus d’âge
Et je sais maintenant
Qu’ils ne font qu’un visage
Il me semble à présent
Qu’ils sont depuis toujours
Là, par-delà les ans
Au signe de l’amour
Je crois qu’ils s’ouvrent encore
Sous le grand ciel d’hiver
Et qu’ils ont mis la mort
Dans les plis de leur chair
Ils sont à fleur de vie
Pour s’être dit "je t’aime"
Sur le grand fleuve gris
Qui là-bas les entraîne
Et puis tout doucement
Leurs regards s’envolèrent
Aussi légèrement
Que l’écume à la mer
Aussi légèrement
Que l’écume à la mer
Leurs regards doucement
Tendrement s’inondèrent
Il me semble parfois
Qu’une lueur éclaire
Le fleuve qui flamboie
Sous le grand ciel d’hiver
Il me semble parfois
Que le fleuve s’éclaire
Et que la lune aboie
Sous un grand ciel de pierres
Pour la dernière fois
Leurs lèvres se taisaient
Et il faisait si froid
Que leurs mains se tissaient
Sous le grand ciel d’hiver
D’une neige enlacée
Sur sa blanche crinière
Il me semble parfois
Les revoir à nouveau
Parfois même, je crois
Qu’ils murmurent des mots
Il me semble parfois
Qu’ils reviendront un jour
Que le temps qui s’en va
Portera leur retour
Pour mieux les regarder
Je m’étais arrêtée
Ou pour mieux les garder
Dans cette éternité
D’une lente prière
Qu’ils avaient traversée
Quand un jet de lumière
Les avait rassemblés
Leurs regards se touchaient
Par une seule larme
Et la nuit épanchait
Ces deux corps en alarme
Sur le grand fleuve gris
D’une ville muette
Lorsqu’une femme crie
Sur la place déserte
Il me semble à présent
Que leurs yeux n’ont plus d’âge
Et je sais maintenant
Qu’ils ne font qu’un visage
Il me semble à présent
Qu’ils sont depuis toujours
Là, par-delà les ans
Au signe de l’amour
Je crois qu’ils s’ouvrent encore
Sous le grand ciel d’hiver
Et qu’ils ont mis la mort
Dans les plis de leur chair
Ils sont à fleur de vie
Pour s’être dit "je t’aime"
Sur le grand fleuve gris
Qui là-bas les entraîne
Et puis tout doucement
Leurs regards s’envolèrent
Aussi légèrement
Que l’écume à la mer
Aussi légèrement
Que l’écume à la mer
Leurs regards doucement
Tendrement s’inondèrent
Il me semble parfois
Qu’une lueur éclaire
Le fleuve qui flamboie
Sous le grand ciel d’hiver
Il me semble parfois
Que le fleuve s’éclaire
Et que la lune aboie
Sous un grand ciel de pierres