Les paroles de la chanson
« Soirées de princes »
Jean-Claude Pascal
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Dans cette chambre usée par trois siècles d’amour
J’ai dans l’oreille encore le vieux parquet qui grince
Et nos chansons d’ivrognes à la pointe du jour
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Avec une poignée de copains troubadours
Ils arrivaient tout droit de leur vieille province
Le duc de Normandie et Du Pont de Nemours
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Les hommes les idées et les cœurs étaient neufs
Le buffet il est vrai était peut-être mince
Mais nous n’avions pas peur d’être deux pour un œuf
Les filles nous offraient leurs yeux comme une source
Où nous pouvions trouver les soirs de mauvais sort
Un courage nouveau pour reprendre la course
Et leurs cheveux dorés valaient mieux que de l’or
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Dans cette chambre usée par trois siècles d’amour
J’ai dans l’oreille encore le vieux parquet qui grince
Et nos chansons d’ivrognes à la pointe du jour
Le duc est reparti vers sa ville normande
Le comte de Châlons doit être pharmacien
Du Pont près de Nemours compte ses dividendes
Et de ma vieille chambre il ne reste plus rien
Dans cette chambre usée par trois siècles d’amour
J’ai dans l’oreille encore le vieux parquet qui grince
Et nos chansons d’ivrognes à la pointe du jour
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Avec une poignée de copains troubadours
Ils arrivaient tout droit de leur vieille province
Le duc de Normandie et Du Pont de Nemours
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Les hommes les idées et les cœurs étaient neufs
Le buffet il est vrai était peut-être mince
Mais nous n’avions pas peur d’être deux pour un œuf
Les filles nous offraient leurs yeux comme une source
Où nous pouvions trouver les soirs de mauvais sort
Un courage nouveau pour reprendre la course
Et leurs cheveux dorés valaient mieux que de l’or
J’ai donné des soirées à étonner les princes
Dans cette chambre usée par trois siècles d’amour
J’ai dans l’oreille encore le vieux parquet qui grince
Et nos chansons d’ivrognes à la pointe du jour
Le duc est reparti vers sa ville normande
Le comte de Châlons doit être pharmacien
Du Pont près de Nemours compte ses dividendes
Et de ma vieille chambre il ne reste plus rien