Les paroles de la chanson
« Si t'aurais su »
Claudine Lebègue
Si t’aurais su, t’aurais pas v’nu
T’aurais pas v’nu comme ça, tout nu
Si t’aurais su, t’aurais sorti
Tout chaud vêtu, le jour où t’es venu
T’aurais glissé de ta maman
Petit velours contre un diamant
T’aurais pu naître avec des gants
Un p’tit noeud pap’ et des ch’veux blancs
Dommage!
Tu serais né au mois de mai
Entre deux ponts, le long d’un quai
T’aurais pu dire comme ça "C’est vrai
Que la vie va comme on pagaie"
Tranquille
T’aurais juste un petit peu d’ crasse
Dans les oreilles et sur le coeur
T’aurais grandi au fond d’ la classe
En oubliant tes p’tits malheurs
T’aurais juste un petit peu d’ crasse
Dans les oreilles et sur le coeur
T’aurais pu faire au fond d’ la classe
La révision des radiateurs
T’aurais des poux dans la tonsure
Les doigts collés sur ton quatre heures
T’aurais gardé la confiture
Le pain, la poule, l’oeuf et le beurre
Tranquille
T’aurais des poux dans la tonsure
Les doigts collés sur ton quatre heures
T’aurais gardé d’ la confiture
Autour de la bouche et du coeur
Si t’avais su, t’aurais pas pris
La vie par le bout du fusil
Si t’avais su, t’aurais bâti
Le pied d’ ton lit dans le maquis
Tant pis
T’aurais poussé comme un radis
Dans le jardin du gouverneur
T’aurais laissé pousser la vie
En regardant pousser l’ bonheur
Tranquille
T’aurais laissé pousser la vie
Dans le jardin du gouverneur
Et c’est ainsi qu’ tu s’rais parti
En tutoyant le fond d’ ton coeur
T’aurais pas v’nu comme ça, tout nu
Si t’aurais su, t’aurais sorti
Tout chaud vêtu, le jour où t’es venu
T’aurais glissé de ta maman
Petit velours contre un diamant
T’aurais pu naître avec des gants
Un p’tit noeud pap’ et des ch’veux blancs
Dommage!
Tu serais né au mois de mai
Entre deux ponts, le long d’un quai
T’aurais pu dire comme ça "C’est vrai
Que la vie va comme on pagaie"
Tranquille
T’aurais juste un petit peu d’ crasse
Dans les oreilles et sur le coeur
T’aurais grandi au fond d’ la classe
En oubliant tes p’tits malheurs
T’aurais juste un petit peu d’ crasse
Dans les oreilles et sur le coeur
T’aurais pu faire au fond d’ la classe
La révision des radiateurs
T’aurais des poux dans la tonsure
Les doigts collés sur ton quatre heures
T’aurais gardé la confiture
Le pain, la poule, l’oeuf et le beurre
Tranquille
T’aurais des poux dans la tonsure
Les doigts collés sur ton quatre heures
T’aurais gardé d’ la confiture
Autour de la bouche et du coeur
Si t’avais su, t’aurais pas pris
La vie par le bout du fusil
Si t’avais su, t’aurais bâti
Le pied d’ ton lit dans le maquis
Tant pis
T’aurais poussé comme un radis
Dans le jardin du gouverneur
T’aurais laissé pousser la vie
En regardant pousser l’ bonheur
Tranquille
T’aurais laissé pousser la vie
Dans le jardin du gouverneur
Et c’est ainsi qu’ tu s’rais parti
En tutoyant le fond d’ ton coeur