Les paroles de la chanson
« Si »
Batlik
alors voilà maintenant
qu’est ce qu’on fait maintenant
on s’excuse et on part en disant
que tout est comme avant
que des mots sortis de nos bouches
aucun n’a fait mouche
qu’il n’y a même pas eu de sang
je crois que le sang m’impressionne moins
que le son de nos intestins
lorsque tankés face à face
on aboit comme des chiens
finit le temps des hululements
place à celui des hurlements
tout s’oublie sauf le mépris
ma main n’est peut être pas cassée
faudra changer la porte d’entrée
de toute façon je n’en ai plus besoin
pour me sentir enfermé
j’imagine que pour toi aussi
lorsque tu y réfléchis
toutes les questions commencent par si
si demain je lâche ta main
est ce que je tombe
est ce que ma vie me paraîtrait
un peu moins digne d’intérêt
si demain je lâche ta main
jusqu’où je vais
est ce que je m’arrête au bout de la rue
ou bien est ce que je tourne au coin
j’en veux à ma dépendance
c’est d’elle que vient la violence
sans bâillon pas besoin de crier
sans camisole pas besoin de forcer
je me vois comme un petit soldat
qui chialerait en marchant au pas
sans l’audace de déserter
je voudrais être un putain de cowboy
et n’avoir besoin de personne
un arbre planqué dans un pré
sur lequel personne viendrait pisser
mais je sais même pas monter à cheval
avec une arme je me ferais mal
et je veux pas passer mes hivers
a chialer dans les courants d’air
je t’en veux
je m’en veux
de me dire que
si demain je lâche ta main
est ce que je tombe
est ce que ma vie me paraîtrait
un peu moins digne d’intérêt
si demain je lâche ta main
jusqu’où je vais
est ce que je m’arrête au bout de la rue
ou bien est ce que je tourne au coin
qu’est ce qu’on fait maintenant
on s’excuse et on part en disant
que tout est comme avant
que des mots sortis de nos bouches
aucun n’a fait mouche
qu’il n’y a même pas eu de sang
je crois que le sang m’impressionne moins
que le son de nos intestins
lorsque tankés face à face
on aboit comme des chiens
finit le temps des hululements
place à celui des hurlements
tout s’oublie sauf le mépris
ma main n’est peut être pas cassée
faudra changer la porte d’entrée
de toute façon je n’en ai plus besoin
pour me sentir enfermé
j’imagine que pour toi aussi
lorsque tu y réfléchis
toutes les questions commencent par si
si demain je lâche ta main
est ce que je tombe
est ce que ma vie me paraîtrait
un peu moins digne d’intérêt
si demain je lâche ta main
jusqu’où je vais
est ce que je m’arrête au bout de la rue
ou bien est ce que je tourne au coin
j’en veux à ma dépendance
c’est d’elle que vient la violence
sans bâillon pas besoin de crier
sans camisole pas besoin de forcer
je me vois comme un petit soldat
qui chialerait en marchant au pas
sans l’audace de déserter
je voudrais être un putain de cowboy
et n’avoir besoin de personne
un arbre planqué dans un pré
sur lequel personne viendrait pisser
mais je sais même pas monter à cheval
avec une arme je me ferais mal
et je veux pas passer mes hivers
a chialer dans les courants d’air
je t’en veux
je m’en veux
de me dire que
si demain je lâche ta main
est ce que je tombe
est ce que ma vie me paraîtrait
un peu moins digne d’intérêt
si demain je lâche ta main
jusqu’où je vais
est ce que je m’arrête au bout de la rue
ou bien est ce que je tourne au coin