Les paroles de la chanson
« Seul au fond »
Vincent Baguian
C’est mon ami et il déserte,
Je dérive, je cours à ma perte,
Il faut me sauver, je divague,
Je tends la main mais il me largue,
Sans lui je sens que je replonge,
L’étoile se transforme en éponge,
Je tente de me remettre à flot
Mais je me noie dans un verre d’eau
On est seul au fond
Et nos âmes sont
Toujours prêtes à chavirer,
Les poids sont trop lourds à porter
C’est ma mère et elle se retire,
En m’inondant de souvenirs
Je cherche à me voiler la face
Mais le passé refait surface
Comme une épave dans mon lit,
Je tombe petit à petit,
Je veux fuir son dernier regard
Mais comme un gosse je pique un fard
On est seul au fond
Et nos âmes sont
Toujours prêtes à chavirer,
Qui viendra nous repêcher?
On est seul au fond
Et nos âmes sont
Toujours prêtes à chavirer,
Les poids sont trop lourds à porter
Le jour où j’ai perdu le nord,
Mon amour a quitté le port,
Aucun espoir à l’horizon
Et plus de copains sur le pont,
Moi qui pensais que les galères
Se traversaient en solidaires,
Je rame tout seul en buvant la tasse
Je coule au fil du temps qui passe
On est seul au fond...
Puisque ce monde n’est pas que beau,
Tant pis, je finirai ma vie soûlot.
Je dérive, je cours à ma perte,
Il faut me sauver, je divague,
Je tends la main mais il me largue,
Sans lui je sens que je replonge,
L’étoile se transforme en éponge,
Je tente de me remettre à flot
Mais je me noie dans un verre d’eau
On est seul au fond
Et nos âmes sont
Toujours prêtes à chavirer,
Les poids sont trop lourds à porter
C’est ma mère et elle se retire,
En m’inondant de souvenirs
Je cherche à me voiler la face
Mais le passé refait surface
Comme une épave dans mon lit,
Je tombe petit à petit,
Je veux fuir son dernier regard
Mais comme un gosse je pique un fard
On est seul au fond
Et nos âmes sont
Toujours prêtes à chavirer,
Qui viendra nous repêcher?
On est seul au fond
Et nos âmes sont
Toujours prêtes à chavirer,
Les poids sont trop lourds à porter
Le jour où j’ai perdu le nord,
Mon amour a quitté le port,
Aucun espoir à l’horizon
Et plus de copains sur le pont,
Moi qui pensais que les galères
Se traversaient en solidaires,
Je rame tout seul en buvant la tasse
Je coule au fil du temps qui passe
On est seul au fond...
Puisque ce monde n’est pas que beau,
Tant pis, je finirai ma vie soûlot.