Les paroles de la chanson
« Sète »
Francesca Solleville
Tout heureux de me reposer
Des méchants sont venus poser
Une ortie brune sur mon lit
Mon édredon était en pierre
La piqûre ne me toucha guère
Mais le géranium a pâli
Ils sont venus poser leurs gerbes
Entre le ciel et mes brins d’herbe
J’écoutais une odeur d’écume
Bon diable, le vent a soufflé
Sur le gravier de l’oreiller
Pour chasser les corolles brunes
La mer était restée muette
J’ai cru, un instant, que les mouettes
Avaient chaussé des brodequins
C’étaient des cons munis d’orties
J’ai fait le mort quand ils ont dit
"Sous ce cyprès y a-t-il quelqu’un?"
J’ rêvais en pédalo, mazette
À l’automne, aux chevaux blancs de Sète
Aux putes, Marie, qui nous sauvent
Quand cent vigiles, un vieux curé
Un milliardaire tri-coloré
Sont entrés au cimetière des pauvres
Les nuages de mon tabac
Ont tremblé, soudain, sous leurs pas
Chargés d’épines et de couronnes
Et mes pacifiques moustaches
Pour répondre à ces fleurs qui tachent
Ont lâché le mot de Cambronne
Moi, fils de maçon italien
La Méditerranée fait le lien
Entre les Afriques et sa tombe
Entre Dibango et Léo
Moi, mis par eux au S.T.O.
V’là qu’ils reflinguent ma colombe
Tout heureux de me reposer
Des méchants sont venus poser
Une ortie brune sur mon lit
Mon édredon était en pierre
La piqûre ne me toucha guère
Et un œillet rouge a fleuri
Des méchants sont venus poser
Une ortie brune sur mon lit
Mon édredon était en pierre
La piqûre ne me toucha guère
Mais le géranium a pâli
Ils sont venus poser leurs gerbes
Entre le ciel et mes brins d’herbe
J’écoutais une odeur d’écume
Bon diable, le vent a soufflé
Sur le gravier de l’oreiller
Pour chasser les corolles brunes
La mer était restée muette
J’ai cru, un instant, que les mouettes
Avaient chaussé des brodequins
C’étaient des cons munis d’orties
J’ai fait le mort quand ils ont dit
"Sous ce cyprès y a-t-il quelqu’un?"
J’ rêvais en pédalo, mazette
À l’automne, aux chevaux blancs de Sète
Aux putes, Marie, qui nous sauvent
Quand cent vigiles, un vieux curé
Un milliardaire tri-coloré
Sont entrés au cimetière des pauvres
Les nuages de mon tabac
Ont tremblé, soudain, sous leurs pas
Chargés d’épines et de couronnes
Et mes pacifiques moustaches
Pour répondre à ces fleurs qui tachent
Ont lâché le mot de Cambronne
Moi, fils de maçon italien
La Méditerranée fait le lien
Entre les Afriques et sa tombe
Entre Dibango et Léo
Moi, mis par eux au S.T.O.
V’là qu’ils reflinguent ma colombe
Tout heureux de me reposer
Des méchants sont venus poser
Une ortie brune sur mon lit
Mon édredon était en pierre
La piqûre ne me toucha guère
Et un œillet rouge a fleuri