Les paroles de la chanson
« Sérénade du pioupiou »
Polin
Ma petite Célestine,
Je viens ce soir, comme je t’ai promis,
Rôder sous ta cuisine
Jusqu’à c’ que tes patrons soient au lit.
En attendant, ma brune,
Le doux moment d’aller t’ caresser,
Je veux au clair de lune
Tout doucement, chanter
"Mon p’tit trognon, l’amour est bon"
{Refrain:}
Ecoute la sérénade, la sérénade,
De ton pioupiou,
Qui vient en camarade,
Ce soir ma belle, à ton rendez-vous
Voilà quinze jours, tu penses!
Qu’étant pas v’nu, on n’ s’est pas aimés
Et d’puis, j’ai pas eu d’ réjouissances,
J’ai besoin d’ me rattraper.
Quand l’amour me taquine,
Que j’ viens le soir chanter ma chanson,
Il sort de la cuisine
Un tas d’ fumets qui sentent rud’ment bon,
Tiens, ce soir quel délice.
Je sens l’odeur du poulet rôti
Garde-moi-z’en donc une cuisse,
J’adore ça comme frichti.
Oui, mon coco,
Tiens-la au chaud.
Ecoute la sérénade, la sérénade
De ton pioupiou
Qu’a l’estomac malade,
Car le rata n’ lui va pas du tout,
Ta viande, elle est bien meilleure,
Tous les morceaux en sont épatants,
J’ pense que tu’ m’ donneras tout à l’heure
Le bon dessert que j’aime tant.
{au Refrain}
J’ causais d’ toi cette semaine
Quand le sergent m’a dit "Ben, mon vieux!
T’en as rudement d’ la veine
D’ pouvoir t’offrir un beau cordon bleu"
Ça m’a surpris, tu penses,
Car j’ignorais qu’ tu pouvais avoir
Un cordon d’ cette nuance,
Tu m’ l’as jamais fait voir.
Non, j’ l’ai pas vu,
Pourquoi l’ caches-tu?
Ecoute la sérénade, la sérénade
De ton pioupiou.
A ton petit troubade,
Je t’en supplie, il faut montrer tout,
C’est mal d’être cachottière,
Pour du cordon faire un tas d’ chichis,
Moi, j’en avais bien un, ma chère,
On m’ la coupé quand j’étais p’tit.
{au Refrain}
Tu te souviens, ma belle,
Qu’ tu m’attendais chez toi, l’autre soir?
Comme j’avais pas d’ chandelle,
Je m’ suis trompé d’ porte dans l’ couloir,
C’est dans l’ lit d’ la patronne,
Qui s’ trouvait seule, que j’ me suis fourré.
C’ qui fait que la luronne
S’est mise à m’ bécoter,
Si j’aurais su,
J’ s’rais pas viendu.
Ah vrai, quelle sérénade, quelle sérénade
Pour ton pioupiou!
C’était des embrassades
Qu’elle me donnait pour me mettre en goût,
Oui mais faut pas qu’ ça t’ tracasse
Car y a encore huit ou dix endroits
Que j’ai pas voulu qu’elle m’embrasse,
Attendu que j’ les garde pour toi.
{au Refrain}
Je viens ce soir, comme je t’ai promis,
Rôder sous ta cuisine
Jusqu’à c’ que tes patrons soient au lit.
En attendant, ma brune,
Le doux moment d’aller t’ caresser,
Je veux au clair de lune
Tout doucement, chanter
"Mon p’tit trognon, l’amour est bon"
{Refrain:}
Ecoute la sérénade, la sérénade,
De ton pioupiou,
Qui vient en camarade,
Ce soir ma belle, à ton rendez-vous
Voilà quinze jours, tu penses!
Qu’étant pas v’nu, on n’ s’est pas aimés
Et d’puis, j’ai pas eu d’ réjouissances,
J’ai besoin d’ me rattraper.
Quand l’amour me taquine,
Que j’ viens le soir chanter ma chanson,
Il sort de la cuisine
Un tas d’ fumets qui sentent rud’ment bon,
Tiens, ce soir quel délice.
Je sens l’odeur du poulet rôti
Garde-moi-z’en donc une cuisse,
J’adore ça comme frichti.
Oui, mon coco,
Tiens-la au chaud.
Ecoute la sérénade, la sérénade
De ton pioupiou
Qu’a l’estomac malade,
Car le rata n’ lui va pas du tout,
Ta viande, elle est bien meilleure,
Tous les morceaux en sont épatants,
J’ pense que tu’ m’ donneras tout à l’heure
Le bon dessert que j’aime tant.
{au Refrain}
J’ causais d’ toi cette semaine
Quand le sergent m’a dit "Ben, mon vieux!
T’en as rudement d’ la veine
D’ pouvoir t’offrir un beau cordon bleu"
Ça m’a surpris, tu penses,
Car j’ignorais qu’ tu pouvais avoir
Un cordon d’ cette nuance,
Tu m’ l’as jamais fait voir.
Non, j’ l’ai pas vu,
Pourquoi l’ caches-tu?
Ecoute la sérénade, la sérénade
De ton pioupiou.
A ton petit troubade,
Je t’en supplie, il faut montrer tout,
C’est mal d’être cachottière,
Pour du cordon faire un tas d’ chichis,
Moi, j’en avais bien un, ma chère,
On m’ la coupé quand j’étais p’tit.
{au Refrain}
Tu te souviens, ma belle,
Qu’ tu m’attendais chez toi, l’autre soir?
Comme j’avais pas d’ chandelle,
Je m’ suis trompé d’ porte dans l’ couloir,
C’est dans l’ lit d’ la patronne,
Qui s’ trouvait seule, que j’ me suis fourré.
C’ qui fait que la luronne
S’est mise à m’ bécoter,
Si j’aurais su,
J’ s’rais pas viendu.
Ah vrai, quelle sérénade, quelle sérénade
Pour ton pioupiou!
C’était des embrassades
Qu’elle me donnait pour me mettre en goût,
Oui mais faut pas qu’ ça t’ tracasse
Car y a encore huit ou dix endroits
Que j’ai pas voulu qu’elle m’embrasse,
Attendu que j’ les garde pour toi.
{au Refrain}